Salon de Montréal 2025 : Deux oeuvres d’art sur quatre roues chez Lexus
Les yeux des visiteurs s’écarquillent à l’approche du kiosque de Lexus cette année, au Salon de l’auto de Montréal (SAM). Deux véhicules tranchent avec le style BCBG des autres modèles. Deux véhicules qui ne laissent personne indifférent : certains esquissent un sourire, d’autres ont un regard interrogateur. C’est normal puisque le constructeur en a fait des œuvres d'art sur quatre roues.
Ce duo réunit un utilitaire NX et une berline IS. Par l’audace de leurs designs, ils rappellent la Porsche de Janis Joplin, la Rolls-Royce de John Lennon ou encore cette vingtaine de Art Cars commandités par BMW depuis 1975. Bref, ils ajoutent du piquant à l’exposition présentée au Palais des congrès de Montréal jusqu’au 26 janvier.
Issus d’une initiative de Lexus Canada baptisée « Savoir-faire Lexus » leur présentation au SAM coïncide avec l’amorce des célébrations du 35e anniversaire de la marque au pays. Et pour évoquer ce savoir-faire entourant la conception et la fabrication de ces véhicules, on a fait appel à deux artistes locaux qui ont créé des œuvres originales servant à habiller les deux modèles populaires; des œuvres qui évoquent pour eux des moments importants liés à la nature, à leurs proches ou à eux-mêmes.
Deux muralistes québécois
Ces artistes sont Maxilie Martel-Racicot et Patrick Dyer, deux muralistes mieux connus par leurs noms d’artiste : Mono Sourcil et Peru. Deux artistes au style aussi distinctif que reconnaissable, reconnaissent les responsables de cette initiative.
Par exemple, le Lexus NX signé Mono Sourcil évoque la joie de vivre et la lumière. Son habillage s’inspire de ces moments où l’on entre en rapport avec la nature, explique l’artiste montréalaise. « Ces moments surviennent lorsque nous nous entourons de ceux qu’on aime, tout en admirant notre environnement. J’ai donc choisi de représenter plusieurs de ces petits moments précieux où la nature occupe une place importante dans nos vies. »
Peru, pour sa part, s’est inspiré des moments qu’on passe à bord d’une voiture familiale, comme la berline IS, puisqu’elle devient l’extension de la maison, dit-il. Il ajoute d’ailleurs que certains de ses souvenirs d’enfance les plus marquants remontent à l’époque où, dans son Pérou natal, il se retrouvait sur la banquette arrière de la voiture paternelle. « J’y ai passé beaucoup de temps à méditer en regardant l’extérieur et en me perdant dans mes rêves. J’essaie maintenant de créer des moments significatifs pour mes propres enfants de la même manière. » En exploitant la géométrie en casse-tête qu’il aime tant exploiter, avec ces lignes épurées et ces couleurs primaires qui évoquent la simplicité de l’enfance, il affirme avoir réalisé des motifs méditatifs qui vont transporter les gens dans le temps, « comme s’ils étaient assis sur la banquette arrière de leur voiture avec rien d’autre que leur imagination. »
Ces deux réalisations, espèrent les stratèges de Lexus Canada, accrocheront notamment le regard d’une clientèle jeune dans l’espoir, sans doute, d’élever encore davantage Lexus, une marque qui a tout de même décroché le troisième rang des marques de luxe au palmarès national des ventes, en 2024.
Des « œuvres roulantes » destinées à voyager
Ces deux œuvres roulantes ne seront pas exposées qu’à Montréal. On les verra aussi dans les deux autres grands salons canadiens : à Toronto et à Vancouver, nous a appris une responsable du marketing de Lexus lors du dévoilement du NX signé Mono Sourcil, qui avait lieu au Vieux-Port de Montréal, le 15 janvier dernier.
Certains remarqueront, par ailleurs, que ces deux véhicules-tableaux n’ont pas été réalisés au pinceau ou à l’aérographe. On les a plutôt habillés d’une pellicule de plastique qui devient le support de ces œuvres. Ce support offre d’ailleurs l’avantage d’être reproduisible. On pourrait donc « cloner » ces créations afin de présenter la même création lors de deux événements se produisant au même moment, nous a-t-on expliqué. Il serait même possible de fournir un double de l’un ou l’autre de ces deux véhicules à un concessionnaire intéressé de l’exposer dans ses installations. Pratique !
Photos : Luc Gagné
Le texte Salon de Montréal 2025 : Deux oeuvres d’art sur quatre roues chez Lexus provient de L'annuel de l'automobile - Actualité automobile