Le patineur de vitesse Alexandre Hébert revient motivé d’Italie
Alexandre Hébert est revenu de l’Italie gonflé à bloc. À ses premières Coupes du monde de patinage de vitesse junior, l’athlète de Mercier est fier de ses résultats. Il a surtout appris sur lui avec le désir de continuer à s’améliorer.
«Je n’avais pas vraiment d’objectif parce que je me retrouvais dans un nouveau territoire pour moi, a indiqué le patineur de vitesse à peine revenu d’Europe. J’ai fait trois finales sur quatre épreuves. J’ai terminé dans le top 10. D’où je viens, j’ai vraiment fait un bond.»
En Italie, il a participé à deux Coupes du monde junior. À la première, il a patiné les distances de 1000 et 1500 m; au second rendez-vous, il s’est concentré sur 500 m.
«Au Canada, pour me qualifier sur l’équipe canadienne junior, c’était vraiment difficile, a-t-il reconnu. J’étais stressé. Alors qu’en Italie, je savais que le calibre serait fort. Je n’avais qu’à faire de mon mieux. J’ai patiné sans stress.»
Le niveau supérieur
En Italie, Hébert a côtoyé des patineurs de nombreux pays. Même si le but pour chacun est de terminer premier au fil d’arrivée, le patineur canadien a noté des différences. «J’ai remarqué que certains patinent différemment, a-t-il observé. Surtout quant à leur stratégie. Au niveau tactique, j’ai dû m’ajuster. Certains se permettaient un rythme différent.»
Malgré tout, et comme en font foi ses résultats obtenus, Hébert a réalisé de belles performances. Il était fier de sa progression auprès de son entraîneuse Mélanie Gagnon.
Ses deux Coupes du monde junior lui ont aussi permis de remarquer ses forces et ses faiblesses. Ce qui le motive pour la suite de sa saison.
«Dernièrement, j’ai beaucoup gagné en expérience de course, a-t-il reconnu. Je suis bon tactiquement. Cet été, j’ai beaucoup forcé à l’entraînement et ça paraît sur le plan physique. J’ai aussi grandi, ce qui paraît.»
Alexandre Hébert fait partie des ses hommes retenus par Patinage de vitesse Québec sur l’équipe Relève courte piste.
Retour à l’école
Hébert bénéficie d’une courte pause d’entraînement. Il sautera sur la glace bientôt et saura sur quoi travailler en prévision des prochaines compétitions. Quelques-unes nationales sont à l’agende, alors que la prochaine Coupe du monde junior n’aura lieu qu’à la fin de l’année à Québec.
Son retour au Québec l’a toutefois ramené rapidement sur les bancs d’école. L’étudiant en sciences de la nature avoue que, deux semaines sans école, engendre du retard à rattraper.