VIDÉO - Un immeuble à logements est la proie des flammes à Châteauguay
Les pompiers sont à l'oeuvre sur la rue Saint-Hubert à Châteauguay. (Photo : Le Soleil - Tristan Ouimet)
Un incendie majeur fait actuellement rage dans l'immeuble de 36 logements situé au 39, rue Saint-Hubert à Châteauguay.
«Les services d’urgence sont déjà sur les lieux et s’affairent à circonscrire l’incendie», avise la Municipalité.
L’accès au secteur est temporairement fermé à toute circulation.
L'alerte a eu lieu autour de 11h, informe Nadia Grondin, porte-parole du Service de police de Châteauguay. Au total environ 60 logements ont été évacués, incluant certains à proximité.
«Personne n'a été blessé, mais quelques personnes ont été incommodées par la fumée, ajoute-t-elle. Elles n'ont pas eu besoin d'être amenées à l'hôpital. Une seule personne y a été conduite à cause de son profil médical.»
Les sinistrés ont été pris en charge.
«Les résident.e.s de l’immeuble, de même que certain.e.s citoyen.ne.s habitant à proximité, ont été évacué.e.s à l’école Mary Gardner, où ils.elles sont accueilli.e.s et soutenu.e.s par des intervenant.e.s spécialisé.e.s.», disent la Ville et la police.
Ils seront hébergés et nourris à l'hôtel du Manoir d'Youville, situé sur l'île Saint-Bernard.
Un 2e édifice incendié sur la rue
La cause de l'incendie est inconnue pour le moment. Les pompiers sont toujours au travail au moment d'écrire ces lignes.
L'immeuble appartient à SOLIDES, soit la Société locative d'investissement et de développement social.
En 2019, un immeuble voisin consacré également au logement social avait été la proie des flammes. Celui n'a toujours pas été reconstruit depuis. Le Comité logement Rive-Sud a récemment fait une manifestation dans le secteur pour accélérer sa reconstruction.
Rencontré sur les lieux du sinistre, Tommy Marion De-Bonville a raconté au Journal avoir accouru sur les lieux pour soutenir son père qui vivait dans l'immeuble.
«C'est la deuxième fois qu'on passe au feu. Avant, on restait dans l'immeuble à côté. C'est des souvenirs [assez traumatisants]», a raconté celui qui vit désormais en appartement.
Il était aussi attristé pour le chat de son père qui n'a pas pu être secouru. Plusieurs résidents avaient un animal domestique.