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Saint-Isidore: des rangs fermés près de 3 jours

Il y a 23 heures
Modifié à
Par Marie-Josée Bétournay, Initiative de journalisme local

mjbetournay@gravitemedia.com

Des véhicules se sont enlisés dans les rangs au plus fort de la tempête. (Photo: gracieuseté – Municipalité de Saint-Isidore)

La tempête hivernale du 16 février a occasionné la fermeture de nombreux rangs durant près de 3 jours à Saint-Isidore. Le rang Saint-Simon, le dernier à rouvrir, est accessible depuis mardi.

Lundi, le rang Saint-Régis Nord a d’abord été fermé à la circulation, en raison des vents violents et de la poudrerie. Puis, le scénario s’est répété pour la route 221 et d’autres rangs. Des voitures se sont retrouvées coincées dans la neige sur la montée de l’Église, peut-on lire sur la page Facebook de la Municipalité.

Les équipes des travaux publics et des employés municipaux se sont relayées pour secourir des gens prisonniers de leur véhicule enseveli dans les rangs «censés être fermés» à la circulation. «C’est une petite municipalité. La police venait nous aider, le soumissionnaire pour le déneigement était présent sur les lieux, les agriculteurs avec des tracteurs et des souffleurs nous ont donné un coup de main. Ils s’occupaient à souffler des rangs», énumère le maire Sylvain Payant.

Après les intempéries, le système électrique a fait défaut. Une panne s’est déclarée dans le village de Saint-Isidore un peu avant l’heure du souper dimanche. Les résidents de cette section de la municipalité ont été plongés dans le noir jusqu’à 4 h, dans la nuit de dimanche à lundi.

L’empreinte de la porte dans la neige témoigne des quantités tombées. (Photo: gracieuseté – Municipalité de Saint-Isidore)

Centre d’urgence

L’hôtel de ville a servi de centre d’urgence, au début de la tempête dimanche, et lundi. Les lignes téléphoniques, dans le bâtiment, ont également coupé en raison des vents et des intempéries. Seulement trois personnes se sont rendues à l'hôtel de ville pour obtenir des informations sur la réouverture des rangs, précise Sylvain Payant. Si le nombre de résidents demandant de l’aide avait été plus élevé, Saint-Isidore les aurait accueillis au centre communautaire. «C’était prévu dans nos mesures d’urgence, s’il y avait une aggravation de la situation, mais notre premier endroit, c’était l’hôtel de ville», explique-t-il.

La tempête du 16 février ne représente pas la première d’envergure à Saint-Isidore. M. Payant se remémore celle survenue en 2017; une tempête qu’il considère «pire» que celle vécue cette semaine, jumelée à la bordée de neige du 13 février. «En 2017, les gens n’étaient pas préparés. Là, ils l’étaient. Il y avait moins de véhicules [enlisés], les gens restaient plus chez eux, plus conscients, la tempête était bien annoncée», mentionne-t-il. M. Payant précise qu’en 2017, les conditions s’étaient «accentuées rapidement» et en avait surpris plusieurs. «J’avais passé 24 heures debout à l’hôtel de ville, une douzaine de personnes y étaient hébergées», conclut-il.