Culture
La Révolution de «Lil Zak»
le vendredi 11 octobre 2019
Modifié à 13 h 40 min le 08 octobre 2019
Un jeune Châteauguois de 9 ans a livré un hip hop enlevant à la première de Révolution diffusée le dimanche 22 septembre à TVA. Zakary Belharbi n’a pas été retenu par les juges mais il en a impressionné plus d’un. Et la danse n’est pas son unique talent.
[caption id="attachment_71172" align="alignnone" width="639"] Zakary et Sarah-Jeanne Labrosse, animatrice de R.évolution[/caption]
Le garçon était bien fier d’obtenir le vote des «Twins», champions du monde, confie sa mère, Zahia Arezki. Près de 1 220 000 téléspectateurs ont vu son numéro.
Bougeant sur la musique de «Rêve de star», de Corneille, Zakary a démarré sa prestation en envoyant valser un chapeau que n’aurait pas renié Leonard Cohen. À l’approche de la dernière note, ses deux souliers ont quitté ses pieds à la faveur d’un grand écart aérien impressionnant.
«Même s’il n’a pas été retenu, Zakary Belharbi, 9 ans, de Châteauguay, a été craquant en enlevant ses chaussures, tout en sautant très haut dans les airs», a commenté Hugo Dumas, chroniqueur de La Presse, dans un texte sur la première de l’émission.
Zakary évolue avec l’école de danse Primeau-Poirier à Mercier. C’est Vanessa Primeau qui a conçu sa chorégraphie. La maman a mis sa touche. Le chapeau, c’est elle. «Je m’occupe des habits. Zakary danse souvent avec un accessoire, un chapeau ou une cravate. Il le retire avec force pour dire : laissez-moi me défouler», confie Zahia Arezki. Sa force, selon elle ? «Il a beaucoup de charisme et de présence sur scène. Zakary est un enfant très intelligent, très joyeux et très créatif. Il aime danser, il aime la vie», exprime Mme Arezki. Elle et son mari Mohamed Belharbi sont bien fiers de leur garçon, assure-t-elle.
2e essai
«Lil Zak», comme il a été surnommé, a obtenu sa chance de danser à l’émission à son deuxième essai. Il était parmi les 3000 candidats en lice pour la première cuvée en 2018. Du nombre, 80 avaient été admis. «Il a auditionné en mars cette année et ils l’ont aimé», note Zahia Arezki.
Son fils danse depuis l’âge de 4 ans. D’où lui est venu cette passion ? «Quand il était petit, il regardait des clips de danse et de chant», mentionne sa mère. Ni elle ni son mari ne pratiquent la danse. «On a peut-être le talent mais on ne l’a pas développé», sourit-elle.
Coûteux
Les nombreuses compétitions de danse auxquelles participe Zakary représentent des déboursés importants. «Ça nous coûte beaucoup. Un costume à paillettes c’est environ 1000 $», illustre Zahia Arezki. «Si quelqu’un veut nous aider, on ne dira pas non», avoue-t-elle.
Comédien
L’élève de 4e année de l’école Saint-Jude à Châteauguay a aussi des talents d’acteur. Il interprète le rôle de Jade dans «Ruptures». Il a aussi joué dans «5e rang» et il fait de la publicité pour l’Aubainerie.