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Grand Montréal : un réseau d’autobus structurant dans les plans de l’ARTM

le vendredi 25 octobre 2024
Modifié à 17 h 05 min le 25 octobre 2024
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

L’ARTM veut miser sur l’autobus pour développer et optimiser les réseaux de transport en commun. (Photo : Gracieuseté)

Après la mise en service du Réseau express métropolitain (REM), le prochain grand projet de transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal pourrait être un réseau d’autobus structurant. Selon le directeur général de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), Benoit Gendron, il s’agirait de la mesure phare de son plan stratégique de développement, qui devrait être déposé en décembre.

M. Gendron a évoqué cette mesure lors d’un panel auquel il participait au colloque de l’Association du transport urbain du Québec, le 23 octobre à Brossard.

«On veut mettre en place ce qu’on appelle une structure de réseaux, au-delà des modes déjà existants et modes lourds», a-t-il mentionné.

Parmi les quelques éléments partagés, il a soutenu que le réseau d’autobus structurant couvrirait 70% de la population du grand Montréal, «à une distance de moins de 750 mètres».

«Et là, pas besoin de se poser la question : il arrive à quelle heure? Le réseau va être fréquent, rapide et performant», a-t-il soutenu.

Questionné par Le Courrier du Sud pour en savoir davantage sur le réseau structurant par autobus, l’ARTM a répondu qu’il était trop pour discuter du contenu de ce projet, qui est toujours en élaboration.

Aménagement et transport

M. Gendron a de plus souligné l’importance de tenir compte de l’aménagement du territoire dans la planification du transport en commun, et en particulier du réseau structurant. Il a évoqué une étroite collaboration avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui prévoit adopter son nouveau plan d’aménagement de développement (PMAD) en 2025.

«On s’est assuré qu’on soit à la bonne place, au bon moment. Si on arrive après, les gens vont avoir fait un choix et le choix c’est de prendre l’auto. Si on est là au bon moment, déjà on va offrir l’alternative aux citoyens d’utiliser le transport collectif», a-t-il ajouté.

Celui-ci a également fait part de la notion de «corridors métropolitains», où l’on «on va mettre un service qui est plus fréquents pour l’usager». Une notion qui n’est pas sans rappeler celle des «corridors aménagement-transport» qu’introduit la CMM dans son PMAD.

Un financement assuré jusqu’en 2028?

Le financement du transport en commun dans la région a également été évoqué par M. Gendron durant le panel. Celui-ci a affirmé qu’un cadre financier a été trouvé jusqu’en 2028 et «qu’on devrait avoir la confirmation gouvernementale, qui va sortir à la mise à jour économique au mois de novembre».

«Il nous manquait dans la région métropolitaine 2,5 milliards, le gouvernement va contribuer pour à peu près 1 milliard, les municipalités vont contribuer également pour à peu près un milliard, donc le reste de l’effort à faire est au niveau des usagers et de l’optimisation dans la région métropolitaine», a informé le directeur général de l’ARTM.

 

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