
Les coopératives d’habitation sont de moins en moins communes. Pourtant, le modèle demeure bien ancré à Beauharnois. Avec une moyenne d’âge des locataires de 70 ans, la coopérative d’habitation Résidence Soleil accepterait bien de jeunes locataires pour assurer la relève.
La petite communauté se fait vieillissante. L’ancien président du conseil d’administration, Stéphane Laniel, aimerait accueillir de nouveaux résidents afin d’assurer l’entretien des lieux.
À la coopérative d’habitation, la participation des locataires aux tâches quotidiennes constitue le but premier. Les locataires contribuent à l’entretien du bâtiment, le tout en favorisant le partage des connaissances. «La trésorière a travaillé toute sa vie en comptabilité. Une autre femme est contrôleur financier. Tout le monde amène son bagage d’expérience», explique M. Laniel en précisant que cette formule diffère d’une coopérative à l’autre.
Les locataires s’engageant bénéficient d’un rabais aux tâches de 150 $ sur leur loyer mensuel. Ils peuvent soutenir ainsi leur communauté jusqu’à l’âge de 90 ans, s’ils le souhaitent. Après quoi, ils devront payer le montant total du loyer.
Doyenne de la coopérative
Le Soleil a rencontré la doyenne de la coopérative, aujourd’hui âgée de 101 ans. Marie-Marthe Leduc a quitté sa terre agricole à l’ouverture de la coopérative, en 1988, pour y résider avec son mari, Laurent Leduc. «Ça fait 37 ans [qu’elle y demeure]. Il reste juste moi [parmi les premiers locataires]», dit la femme qui a eu 101 ans le 29 octobre.

Son conjoint comptait parmi les initiateurs du projet. Il a composé le conseil d’administration de la coopérative d’habitation pendant une quinzaine d’années, précise sa fille Danielle.
Les travaux de construction de la coopérative Résidence Soleil ont commencé en 1987 sur un terrain acquis des dirigeants de l’église presbytérienne voisine. «La communauté de cette religion avait besoin d’argent. Donc, ils ont cédé un lot», souligne Stéphane Laniel.

La centenaire a encouragé son époux durant toutes les phases de la mise en place de la Résidence Soleil. Elle s’occupait du recrutement des locataires, entre autres. Dès qu’un logement se libérait, elle partageait l’information dans son réseau. «Une dame avait perdu son mari. Elle voulait s’en venir ici. Je l’ai bien aidée», se remémore-t-elle. Une seconde coopérative d’habitation a vu le jour sur la rue Ellice à Beauharnois en 1989, mentionne Mme Leduc.
Pas de déménagement
Jamais Marie-Marthe Leduc n’a envisagé un déménagement à la suite du décès de son époux, il y a 10 ans. «On a les cartes et les dîners. On est une petite gang. Avant, on jouait aux cartes tous les soirs. Là, c’est trois soirs par semaine», mentionne-t-elle.
Les activités à l’intérieur de la coopérative d’habitation sont moins nombreuses aujourd’hui, raconte Mme Leduc. Il y a eu un ralentissement au moment de la pandémie de la COVID-19, puis des locataires sont décédées, d’autres ont quitté. «Ça pourrait recommencer, mais le monde a pris un mode de vie plus individualiste», reconnaît M. Laniel.
Marie-Marthe Leduc vaque à ses tâches. «J’ai toujours des tracas à faire», avoue-t-elle. La centenaire fait la lessive, écoute la télévision et tricote. Elle cuisine à l’occasion et compte sur le soutien de ses sept enfants pour lui apporter de petits plats maison. Elle fréquente aussi les restaurants. Sa fille, Danielle, vante le «réseau de soutien» au sein de la coopérative. «Ils [les locataires] viennent la chercher pour aller jouer aux cartes. S’ils ne la voient pas pendant une journée, ils vont dire ‟on va virer chez elle”», lance-t-elle.
Histoire
Au Québec, les premières coopératives d’habitation regroupaient des résidences unifamiliales avant de s’appliquer à des logements subventionnés par le gouvernement, peut-on lire sur le site de la Fédération de l’habitation coopérative (FHCQ) du Québec.



Au cours de l’année, j’ai téléphoné à cet endroit. Au téléphone la dameen question, responsable de prendre les noms a immédiatement répondu qu’il y n’avait pas de logements de libre. Elle n’avait aucun intérêt a vouloir collaborer plus longtemps. Mon opinion personnelle, c’est une personne qui n’était pas intéressé avouloir aucun personne en bas de 65 ans.
J’ aimerais avoir les prix pour les logements et ce que cela comprend merci
J’ aimerais avoir des informations sur les logements et ce que cela comprend merci
Bonsoir, Mme Durivage
Pour obtenir des informations, nous vous invitons à communiquer directement avec la coopérative d’habitation. Merci.
Ca ne doit pas être très tentant….