La nouvelle version du règlement sur l’affichage commercial, que la Ville entend adopter à sa séance publique de ce lundi 18 avril, a subi des modifications pour mieux répondre à certaines préoccupations émises par des commerçants.

Dans un communiqué diffusé le 12 avril, soit le lendemain d’une soirée de travail organisée avec un regroupement de gens d’affaires de Châteauguay, la Ville annonçait que la nouvelle version reconnaîtra «certains droits acquis aux enseignes qui répondent aux exigences du règlement adopté en 2004», mais que «toute nouvelle enseigne devra par ailleurs se conformer aux nouveaux critères en vigueur».

Un programme d’incitatifs financiers sera également mis en place pour aider les commerçants à se conformer au règlement.

Insatisfaction chez les commerçants

Ce projet, sur lequel la Ville planche depuis plus d’un an, a créé un mouvement de mécontentement chez plusieurs commerçants qui disaient ne pas avoir été suffisamment consultés. Ces derniers ont déposé une pétition de 1000 noms lors de la séance du conseil du 21 mars, date qui avait préalablement été prévue pour adopter le nouveau règlement.

Dans un communiqué diffusé en même temps que la Ville, soit le lendemain de la soirée de travail du 11 avril, le <@Ri>Regroupement des gens d’affaires de Châteauguay<@$p> indiquait que ses membres sont tous d’accord pour participer à l’embellissement de la Ville, «mais pas à n’importe quel prix ni en y laissant des droits fondamentaux».

Il revendiquait notamment un assouplissement concernant le nombre d’affiches permises sur un socle collectif (que le règlement pourrait limiter à six) et le respect des droits acquis.

Le regroupement demandait également à la Ville de prendre d’autres moyens que les avis et les consultations publiques pour informer les gens, puisque ces méthodes «dites légales n’ont pas atteint les objectifs». Selon ses membres, «une approche plus personnalisée devrait être envisagée pour l’avenir, tels qu’envois postaux et appels téléphoniques».

Ceux-ci demandaient également à la Ville de retarder l’adoption du règlement afin que tous puissent se prononcer sur ses différents aspects. «La Ville ne peut exiger des dépenses d’investissement majeures alors que les commerces de notre ville subissent des fuites commerciales majeures», plaidaient-ils.