Il n’y a toujours pas de médecin à la nouvelle coopérative de santé de Beauharnois. Ce détail, quand même crucial, n’a pas empêché l’inauguration officielle des lieux le 30 septembre.
En attendant, le fonctionnement de la coop santé repose sur ses services complémentaires. Infirmière clinicienne, service de prélèvements sanguins, psychologue, podiatre, nutritionniste font partie de la liste.
Mais qu’adviendra-t-il de la coopérative et de ses 1300 membres si le recrutement d’un médecin tarde, disons, plus d’un an ? «Ça n’arrivera pas, lance M. Dubuc confiant. On en trouvera un.»
Un, ce serait bien. Mais trois seraient encore mieux, selon le maire de la Ville, Claude Haineault. «Ce serait le nombre de médecins qu’il nous faudrait pour pouvoir prendre en charge les 1 300 membres inscrits à la coop».
De son côté, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) dit qu’il fera «passer le message » chez les médecins. «Ce sont de belles initiatives partenaires du réseau de santé publique», confie Céline Rouleau, présidente-directrice générale adjointe au CISSS de la Montérégie-Ouest.
