La peintre Michèle Parent, de son nom d’artiste AimPée, a reçu cet été la certification parisienne Art Majeur et J.A. Akoun qui évalue les œuvres d’art.

Depuis que son travail est certifié, la résidente de Châteauguay affirme connaître sa position dans le marché de l’art. «On se questionne tout le temps. Ce que je demande comme prix, est-ce trop ? Avec la certification, ça m’insère dans le marché officiellement. Je deviens une artiste incluse dans une base de données mondiale des artistes du marché de l’art», mentionne-t-elle. Depuis, le nom d’AimPée circule aussi dans les ouvrages de référence consultés par des experts en art, des galeries et des amateurs d’art, peut-on lire dans un communiqué de presse de l’organisme Art Majeur et J.A. Akoun.

Pour l’artiste de Châteauguay, cette reconnaissance joue en sa faveur ; AimPée ayant tendance à sous-estimer la valeur de ses œuvres. «En 2013 ou 2015, j’ai vendu une toile d’une valeur de 3200 $. En la recalculant avec la nouvelle cote, elle monte à 5850 $», lance-t-elle. AimPée se donne jusqu’au lundi 15 octobre pour revoir la valeur de 450 œuvres en inventaire, confie-t-elle. Est-ce qu’elle craint une baisse de ses ventes à la suite de la hausse du coût de ses œuvres ? «On va voir. D’un autre côté, les gens vont être certains dans quoi ils investissent. Peut-être qu’il va y avoir un changement dans la clientèle. À date, la réponse est positive», affirme-t-elle.

La certification, valide pendant deux ans, ne changera pas la façon de faire d’AimPée. «Ce que ça m’apporte, c’est une confiance additionnelle lorsque l’on aborde une galerie», indique celle qui se qualifie comme une «artiste amoureuse de concepts».

L’artiste-peintre vend ses toiles à des particuliers comme des professionnels. Lorsque le temps le permet, elle expose ses œuvres dans des galeries d’art. Elle mise aussi beaucoup sur la vente en ligne de ses réalisations. Ses toiles trouvent preneur auprès d’acheteurs du Québec et de l’Ontario, mais également de France, du Costa Rica, d’Allemagne et des États-Unis, conclut-elle.