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Visite éclair de Jean-Yves Duclos à Châteauguay

Il y a 4 heures
Modifié à 15 h 50 min le 20 janvier 2025
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Jean-Yves Duclos, Brenda Shanahan et des élus des villes frontalières canado-américaines se sont rendus à Lacolle et au Chemin Roxham pour constater l'état des lieux. (Photo - Gracieuseté)

Le ministre et député du parti libéral du Canada, Jean-Yves Duclos a récemment rendu visite à sa collègue de Châteauguay-Lacolle, Brenda Shanahan et les deux élus ont pris le pouls de la frontière canado-américaine dans la région.

«Nous avons annoncé un plan à la frontière pour renforcer de notre côté et permettre aux États-Unis de renforcer leur côté également. Nous sommes allés au chemin Roxham et à Lacolle pour voir comment ça se passait. Des citoyens rencontrés nous ont mentionné que c’était plus tranquille depuis la mise en place des nouvelles règles, mais il faut continuer à se préparer à toutes les éventualités», indique celui qui en a profité pour discuter avec la mairesse de Saint-Bernard-de-Lacolle, Estelle Muzzi.

Le ministre et lieutenant de la province a aussi été à la rencontre des dirigeants de L’Étincelle communautaire du grand Châteauguay. «C’est un endroit créé pour aider les autres, il y a une friperie, de la distribution alimentaire. On aide les nouveaux arrivants à bien s’installer à Châteauguay. Vous savez qu’il y a plusieurs Ukrainiens, Syriens, des gens de partout. Châteauguay les accueillent fort bien et c’est un bel exemple de la richesse culturelle de la ville», lance Jean-Yves Duclos.

Le ministre et la députée ont rencontré des dirigeants du centre L'Étincelle qui dessert une grande partie de la région. (Photo - Gracieuseté)

Une élection à venir

Dans un autre dossier, le député de Québec mentionne qu’il est rare que l’on s’ennuie en politique et que la conjoncture actuelle fait en sorte que les choses bougent rapidement.

La démission récente de Justin Trudeau et la course à la chefferie au sein de son parti sont cependant un mal nécessaire. «Ça va renouveler les énergies parce que c’est une campagne très importante», mentionne celui qui croit que Justin Trudeau a été victime de l’usure du pouvoir. «C’est ce qui s’est passé dans les derniers mois. COVID, Trump, la dette, les gens mettent la faute sur les dirigeants et actuellement il y a beaucoup de mécontentement. Mais ça prend des décisions et il y a de la pression pour le faire. Ça devenait difficile pour lui et il n’avait pas envie de se battre contre ses propres députés», ajoute Jean-Yves Duclos qui croit que Justin Trudeau a pris la bonne décision.

Il croit maintenant que dans le lot, deux solides et sérieux candidats vont se livrer la grande bataille. «Ce sont deux candidats très différents. Chrystia Freeland va se battre contre les menaces et elle a amélioré les ententes avec l’étranger. Mark Carney est solide au national et à l’international et les gens savent qu’il a fait un très gros travail. Mais essentiellement les valeurs restent les mêmes», affirme celui qui juge qu’il est trop tôt pour offrir son appui. «Je vais attendre tous les candidats et leurs plateformes avant de me prononcer. «Je veux m’assurer de voir tout ce qu’ils feront pour le Québec. Ils devront le faire tout en travaillant au développement du Canada», conclut Jean-Yves Duclos, allumé.