Violence : un sondage pour améliorer les soins obstétricaux et gynécologiques
Le Laboratoire de recherche sur la santé reproductive et la violence cherche tout près de 800 répondantes pour compléter son étude sur les soins obstétricaux et gynécologiques.
Le sondage d’une vingtaine de minutes réalisé dans le cadre du Projet PAROLES du Laboratoire se présente comme un geste simple et concret pour prévenir les violences. L’étude vise à identifier ce qui peut être amélioré pour rendre les soins obstétricaux et gynécologiques plus respectueux des réalités et des besoins de chacune. La période de recherche est concentrée sur les sept dernières années.
«Selon une étude étasunienne, 1 personne sur 6 énonce avoir vécu un ou plusieurs types de maltraitance dans les soins de santé obstétricaux. Au Canada, une étude menée auprès de 1333 Britanno-Colombiennes a révélé que 1 femme sur 10 se serait sentie contrainte à accepter les soins suggérés par le personnel soignant, sans avoir pu poser des questions ou aborder ses préoccupations, explique Sylvie Lévesque, professeure au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal et directrice du Laboratoire. Nous sommes curieuses de faire le portrait de la situation au Québec. »
Le sondage a récolté quelque 1200 réponses actuellement; l’objectif est d’obtenir 2000 répondantes. Un nombre qui permettrait d’avoir un échantillon diversifié de la population pour permettre au Projet PAROLES d’avoir une vue d’ensemble. «Nous souhaitons entendre les voix des femmes partout au Québec, mais aussi une diversité d’expériences : autant les soins jugés respectueux et appréciés que les soins irrespectueux», ajoute Mme Lévesque.
Les réponses doivent être envoyées en ligne. Chaque participation est confidentielle est donne une chance de remporter l’une des 20 cartes-cadeaux d’une valeur de 50 $.