Sports
Une saison quasi-parfaite pour une équipe partie de rien
le vendredi 31 janvier 2020
Modifié à 14 h 58 min le 31 janvier 2020
Le basketball féminin de niveau midget de l’école secondaire Howard S. Billings connait un retour triomphant après trois ans d’absence. Les joueuses des Blazers ont dominé leur association avec une fiche de dix victoires et deux défaites.
Rien ne destinait l’équipe à un tel succès, elles qui n’avaient jamais joué ensemble avant septembre. Leur secret ? L’esprit de famille selon leur entraîneur Adrian Colquhoun. «Je leur enseigne à toujours être ensemble. Si une d’entre elles a un problème, c’est toute l’équipe qui a un problème. On doit s’entraider et travailler ensemble pour trouver une solution», explique-t-il.
Cette solidarité s’est fait sentir dès la création de la cuvée 2019-2020 des Blazers. C’est le père d’une des joueuses qui a approché M. Colquhoun pour lui demander de ressusciter le basketball féminin afin de permettre à sa fille de continuer à pratiquer son sport préféré. L’entraîneur a accepté avec plaisir, avec l’aval de la direction de l’école, mais il restait des enjeux financiers. L’équipe devait payer 1000 $ pour leur saison, un montant que l’entraîneur ne voulait pas faire payer aux jeunes. La Fondation des anciens étudiants de Howard S. Billings a accepté de défrayer les coûts. Adrian Colquhoun a aussi eu de l’aide de Tom Muirhead et Kaylie Stacey pour l’entraînement des filles.
«Pour essayer d’économiser des coûts on fait du covoiturage, ça nous évite de devoir payer un minibus», explique M. Colquhoun qui donne de son temps gratuitement au Blazers féminin. «Pour moi, de voir le sourire dans le visage de ces jeunes, c’est ça ma paie».