L’année 2020 a été bonne pour Jean-François Mainville, propriétaire de la boucherie Aux portes de la nature à Mercier. Impliqué dans sa communauté, il n’a pas hésité une seconde à redonner.

Un total de 51 boîtes repas de Noël dignes des plus grands restaurants ont été préparées et données à la Société Saint-Vincent-de-Paul.

«Pour chaque famille, il y avait une dinde de 12 à 15 livres. Les boîtes contenaient aussi des tourtières, des ragoûts, de la sauce à spaghetti, une entrée», détaille-t-il, ajoutant qu’il n’était pas question pour lui que les aliments soient «de seconde qualité».

Bien qu’il ne croit pas que ce geste soit possible chaque année, M. Mainville pouvait se le permettre. Sans dévoiler ses chiffres d’affaires, il reconnaît que 2020 a été fructueuse pour son entreprise.

Pour M. Mainville, la guignolée était un choix évident. Sachant que la crise sanitaire avait grandement affecté les dons, il tenait à la soutenir.

Au moment de la remise des boîtes à Michel Beaulac, vice-président de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Photo: Le Soleil – Denis Germain

«Il y a eu beaucoup d’entraide cette année, surtout de l’achat local. J’avais juste le goût de remettre ça à qui de droit. C’est le retour du balancier.»

-Jean-François Mainville

Préparation infernale

En plus des repas pour la guignolée, M. Mainville a collaboré à un projet de boîtes avec la salle de réception du Boisé et la brasserie Champ libre à Mercier.

«J’ai offert ma viande au prix du fournisseur à la salle du Boisé qui l’a cuisinée», explique-t-il.

Tous les profits sont allés à cette dernière et au restaurant La Chapelle. Alors qu’au départ, 20 à 30 boîtes étaient montées, l’engouement a mené les entreprises à en faire 150 par semaine.

En exclusivité, M. Mainville a annoncé au Soleil que devant «ce succès phénoménal», le tout va reprendre après une pause de trois semaines.

Avec ces nombreux projets en branle, il ne cache toutefois pas qu’il a été très occupé avant les Fêtes et qualifie même la préparation de tout cela, en plus des opérations de sa boucherie, d’une période infernale.

«Ç’a été des belles journées de travail», se réjouit-il.