Un jeu à faire pendant le temps des Fêtes
Le jeu des verres et de la bouteille, c’est simple, absurde et pourtant étrangement captivant.
Imagine : une bouteille de vin, cachée sous l’un des verres posés à l’envers sur la table. Le but ?
La retrouver. Mais attention, sous ses airs enfantins, c’est une épreuve de concentration, de chance, et surtout de soif.
Tout commence par cette phrase solennelle : « Si jamais tu arrives à deviner sous quel verre elle est, on boit la bouteille. Ok ? » Évidemment, on acquiesce d’un air sérieux, prêt à relever ce défi.
On se concentre, on plisse les yeux, on cherche à deviner où cette foutue bouteille pourrait bien être dissimulée.
« Alors attends. Parce que si je trouve pas, c’est quand même dommage. J’ai quand même vachement soif. »
Là, l’ambiance devient pesante. On réfléchit, on hésite. Trop évident ? Pas assez ? Le cerveau tourne à plein régime et on finit par pointer un verre avec une conviction fragile : « Est-ce que c’est celle-là ? »
Un silence s’installe. Les secondes s’étirent, comme si le monde entier retenait son souffle. Puis vient le verdict.
Si le verre soulevé dévoile la bouteille, c’est l’euphorie. « Ouh la la ! »
On jubile, on applaudit, et surtout, on débouche la bouteille avec un sentiment de triomphe bien mérité. Mais si le verre est vide ?
Catastrophe. La déception est immense. On hésite, on maugrée, mais au fond, personne n’a envie de s’arrêter là. Alors on recommence, parce que l’idée de repartir bredouille est insupportable, surtout quand on a soif.
Ce jeu est aussi absurde que son enjeu est sérieux.
Une simple bouteille, une poignée de verres, et tout d’un coup, on se retrouve plongé dans un suspense digne d’un film à gros budget.
Une bouteille cachée, une concentration maximale, et des rires qui éclatent entre deux erreurs de jugement.
Au final, tout le monde gagne : la bouteille finit par être ouverte, les verres remplis, et on trinque à cette belle absurdité qui nous rappelle qu’il suffit parfois de peu pour passer un bon moment. Ok ? Ok.