François Charron
Décrocher

Un jeu à faire pendant le temps des Fêtes

le mardi 17 décembre 2024
Modifié à 20 h 52 min le 17 décembre 2024
Par François Charron

ecrire@francoischarron.com

Le jeu des verres et de la bouteille, c’est simple, absurde et pourtant étrangement captivant.

Imagine : une bouteille de vin, cachée sous l’un des verres posés à l’envers sur la table. Le but ?

La retrouver. Mais attention, sous ses airs enfantins, c’est une épreuve de concentration, de chance, et surtout de soif.

Tout commence par cette phrase solennelle : « Si jamais tu arrives à deviner sous quel verre elle est, on boit la bouteille. Ok ? » Évidemment, on acquiesce d’un air sérieux, prêt à relever ce défi.  

On se concentre, on plisse les yeux, on cherche à deviner où cette foutue bouteille pourrait bien être dissimulée.

« Alors attends. Parce que si je trouve pas, c’est quand même dommage. J’ai quand même vachement soif. »

Là, l’ambiance devient pesante. On réfléchit, on hésite. Trop évident ? Pas assez ? Le cerveau tourne à plein régime et on finit par pointer un verre avec une conviction fragile : « Est-ce que c’est celle-là ? »

Un silence s’installe. Les secondes s’étirent, comme si le monde entier retenait son souffle. Puis vient le verdict.  

Si le verre soulevé dévoile la bouteille, c’est l’euphorie. « Ouh la la ! »

On jubile, on applaudit, et surtout, on débouche la bouteille avec un sentiment de triomphe bien mérité. Mais si le verre est vide ?

Catastrophe. La déception est immense. On hésite, on maugrée, mais au fond, personne n’a envie de s’arrêter là. Alors on recommence, parce que l’idée de repartir bredouille est insupportable, surtout quand on a soif.  

Ce jeu est aussi absurde que son enjeu est sérieux.

Une simple bouteille, une poignée de verres, et tout d’un coup, on se retrouve plongé dans un suspense digne d’un film à gros budget.

Une bouteille cachée, une concentration maximale, et des rires qui éclatent entre deux erreurs de jugement.

Au final, tout le monde gagne : la bouteille finit par être ouverte, les verres remplis, et on trinque à cette belle absurdité qui nous rappelle qu’il suffit parfois de peu pour passer un bon moment. Ok ? Ok.

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