Un Grand Splash à bord de kayaks
Une quinzaine de personnes ont pris part au Grand Splash Sainte-Martine le 3 juillet. Les participants ont troqué la baignade dans la rivière Châteauguay pour une sortie à bord de kayaks.
À leur arrivée, les baigneurs devaient prendre place sur des quais et se déplacer au centre du cours d’eau avant de faire le grand saut. «L'état des quais de la municipalité ne nous permettait pas d'assurer la sécurité des participants.
C'est pourquoi nous avons dû changer la formule à la dernière minute», précise le directeur général de la Société de conservation et d’aménagement des bassins versants de la Zone Châteauguay (SCABRIC), Félix Blackburn.
La SCABRIC, responsable de la logistique du Grand Splash, a avisé les participants des problèmes techniques dans un mémo. Le 3 juillet, les kayakistes se sont réunis au centre de la rivière d’où ils ont témoigné de l’accessibilité du plan d’eau en faisant du tapage et des éclaboussures. Les embarcations sont demeurées à leur disposition jusqu’à 14 h.
Les participants au Grand Splash, une initiative de l’organisme montréalais Fondation Rivières, visent à sensibiliser les gens «à l’importance d’aménager des accès publics à la baignade sur les rivières et aussi, d’assurer la qualité de l’eau», peut-on lire sur le site de l’organisme. Le responsable au développement et à la mobilisation à la Fondation Rivières, Christian Généreux, parle d’une réussite de l’événement à Sainte-Martine. «On voulait interpeller les médias, sensibiliser la population et la classe politique. À tous les niveaux, les objectifs ont été atteints», explique-t-il.
Bonne qualité de l’eau à Sainte-Martine
La qualité de l’eau de la rivière Châteauguay, à la hauteur de Sainte-Martine, était bonne le 3 juillet, informe M. Généreux. «Il n’y a pas eu de problèmes de grosses pluies», indique-t-il. Les pluies diluviennes détériorent la qualité de l’eau de la rivière Châteauguay en raison de la formation de coliformes. Ces bactéries proviennent des eaux usées des municipalités dont les installations ne peuvent contenir un fort volume de liquide. On parle de surverses.
Le 8 juillet, Fondation Rivières et la SCABRIC ont entamé des analyses à plusieurs points de la rivière Châteauguay afin d’identifier les points de surverses, mentionne M. Généreux. Les deux organismes utilisent le ColiMinder, une technologie désignée pour échantillonner et analyser l’eau. Les résultats sont obtenus en 15 minutes, précise M. Blackburn. La fin de la compilation des analyses est prévue en novembre.
À lire aussi : https://www.cybersoleil.com/une-nouvelle-technologie-pourrait-permettre-la-baignade-dans-la-riviere-chateauguay/