(Texte de Marie-Josée Bétournay) La Société de conservation et d’aménagement des bassins versants de la Zone Châteauguay (SCABRIC) a inauguré ses nouveaux locaux à même le pavillon municipal Gaétan-Montpetit à Sainte-Martine, le jeudi 22 mars.

Félix Blackburn, directeur général de l’organisme, parle d’une centralisation des installations de la SCABRIC qui a été visible pendant 10 ans à Saint-Chrysostome. La société couvre un territoire de près de 2500 km2 allant de Brossard à Dundee.

«On veut que vous soyez heureux. On veut que la population vous connaisse mieux. On veut développer de l’animation sur le site. On veut être un partenaire privilégié», a mentionné Maude Laberge, mairesse de Sainte-Martine, lors de l’inauguration des lieux.

Mme Laberge a précisé que la Municipalité offre des «locaux à prix modique» pendant trois ans à l’organisme en échange d’animations diverses sur le terrain. La SCABRIC, qui célèbre son 25e anniversaire cette année, planifie une pléiade d’activités, dont des ateliers en avril, des pique-niques au fil de l’eau en juin, la location de kayaks ainsi que le 10e canot d’août, une descente de la rivière Châteauguay à bord de petites embarcations. L’organisme souhaite ainsi «ramener le monde aux plans d’eau». «La qualité de l’eau de la rivière n’est pas excellente, note M. Blackburn. Elle est plutôt mauvaise. Mais depuis une dizaine d’années, on a atteint un plateau. On a arrêté de la dégrader.»

Développement de nouvelles pratiques culturales

Pour préserver la qualité des plans d’eau, la Société de conservation et d’aménagement des bassins versants de la Zone Châteauguay travaille avec divers intervenants au développement de nouvelles pratiques culturales et à la sensibilisation à l’importance des bandes riveraines. Elle offre aussi des services-conseils dans l’établissement de schémas d’aménagement en plus de se pencher sur la biodiversité. «On est dans le sud du Québec. On a une grosse concentration d’espèces menacées ou en voie de disparition. Les habitats sont très vulnérables que ce soit dans les milieux agricoles ou les cours d’eau. Quand on a une mauvaise qualité de l’eau, les habitats des espèces menacées en souffrent», soutient Félix Blackburn, directeur général de la SCABRIC.

L’organisme a profité de l’occasion pour dévoiler sa nouvelle image corporative et son nouveau site Internet.

La SCABRIC vue par Félix Blackburn, directeur général

  • Budget de fonctionnement annuel : 125 000 $
  • Équipe : trois employés permanents et une responsable de projet
  • Soutien : l’organisme bénéficie de l’aide financière de plusieurs ressources, dont le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la Fondation de la faune du Québec et Environnement Canada
  • Clientèles : producteurs agricoles, municipalités et MRC