SÉCURITÉ. Saint-Urbain-Premier, petite localité de 1278 habitants, achète un camion autopompe-citerne pour remettre à niveau les équipements de son service d’incendie qui dataient des années 1990.

Au dernier conseil du 11 septembre, les élus acceptaient la soumission de la compagnie Maxi-Métal pour la fourniture du camion incendie autopompe-citerne 2018 et des équipements inclus pour une somme de 421 200$ plus les taxe qui ne sont pas compensées par le gouvernement. Une première somme de 132 000$ sera payée par la municipalité. Le solde sera payé à la livraison dans environ 300 jours, indique la mairesse de Saint-Urbain-Premier, Francine Daigle. Le restant du montant à débourser pour acquérir ce camion fait l’objet de crédit-bail pour une période de cinq ans.

Le camion actuel Western Star 1990 ne répond plus aux tests obligatoires par le ministère de la Sécurité publique. Le véhicule d’unité d’urgence datant de 1995 ne correspond plus aux normes. Avec cette acquisition, la municipalité ne sera pas tenue d’agrandir sa caserne. Des études comparatives effectuées par des spécialistes démontrent que cette solution permet des économies de 220 000$.

Des citoyens s’opposaient à cet achat

Une tenue de registre avait eu lieu les 19 et 20 juillet; 114 signatures étaient requises pour que le processus référendaire soit déclenché. Près de 156 personnes ont signé pour s’opposer au projet de règlement d’emprunt afin d’acquérir un nouveau camion incendie. Lors d’une séance extraordinaire tenue le 8 août, le conseil a retiré le règlement d’emprunt de 513 900$, éliminant la possibilité d’un référendum. Une nouvelle proposition d’emprunter 400 000$ pour l’achat d’un camion autopompe-citerne a été présentée aux citoyens lors de cette même assemblée. Le 14 août, ce règlement d’emprunt est adopté.

Un problème de sécurité pour les employés municipaux

En 2015, un rapport commandé par le ministère de la Sécurité publique établissait que le camion-citerne de la municipalité n’était plus conforme aux normes des véhicules incendies. «Il s’agit ici d’un problème de sécurité, tant pour la population que pour les pompiers. Les études fournies en 2016 et à nouveau en 2017 par des professionnels indépendants ont mené aux mêmes conclusions», mentionne Saint-Urbain-Premier par voie de communiqué. Une recommandation de remplacer le véhicule d’ici 2018 figurait au document.