La Ville de Mercier espère pouvoir se doter d’un quartier industriel, qui ouvrirait ses portes en 2017.
À l’Assemblée nationale, un projet de loi du gouvernement du Québec visant notamment l’implantation de deux pôles logistiques et d’un corridor de développement économique aux abords de l’autoroute 30 est à l’étude. La Ville de Mercier espère tirer profit de la situation pour implanter un quartier industriel et diversifier ses sources de revenus. La municipalité projette d’installer le parc industriel entre les boulevards Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Marguerite aux portes de l’autoroute.
«Ça représenterait une bouffée de fraîcheur pour l’économie à Mercier», indique la mairesse Lise Michaud. Actuellement, la municipalité tire ses profits majoritairement de la taxation résidentielle qui compte pour 89% des revenus, dans une municipalité où on retrouve très peu de bâtisses commerciales, explique-t-elle.
En instaurant un quartier industriel, la mairesse assure ne pas vouloir faire de compétition aux municipalités voisines. «On veut se créer une niche propre à nous et aider au développement économique de notre ville», soutient Mme Michaud. En effet, dit-elle, sa municipalité espère attirer des entreprises qui pourraient transformer leurs matières premières collectées sur leur territoire en grande partie agricole.
L’initiative en est présentement à ses premiers balbutiements, en attente de l’adoption du projet de loi à Québec. Plusieurs démarches administratives doivent être complétées avant que de nouvelles entreprises s’installent à Mercier. Parmi celles-ci, la Ville doit modifier son plan directeur d’aménagement auprès de la MRC Roussillon. À cette fin, elle vient tout juste d’octroyer un mandat pour qu’une étude soit faite afin de faciliter le processus de dézonage.
