Actualités
Faits divers

Menaces à l’école LPP : cinq jeunes arrêtés

le lundi 13 décembre 2021
Modifié à 20 h 16 min le 13 décembre 2021
Par Paula Dayan-Perez

pdayan-perez@gravitemedia.com

La police a indiqué qu’elle augmentera sa présence autour de l’école LPP. (Photo : Gracieuseté - Service de police de Châteauguay)

La police de Châteauguay a arrêté cinq mineurs aujourd’hui en lien avec les menaces proférées sur les réseaux sociaux à l’égard des membres du personnel de l’école secondaire Louis-Philippe-Paré (LPP). Les individus sont présentement rencontrés par les enquêteurs, indique la police.

Dimanche soir, le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) avait annoncé la fermeture temporaire de l’école LPP en raison de menaces rapportées la même journée.

Le CSSDGS indique maintenant que les cours reprendront le mardi 14 décembre selon l’horaire habituel.

«La situation ayant été gérée avec diligence et avec des résultats probants quant à l’élimination de cette menace, les élèves et les membres de l'école pourront à nouveau fréquenter un lieu sécuritaire pour la poursuite des apprentissages, et ce, dès demain», affirme Stéphane Brault, directeur de l’école secondaire, dans une lettre aux parents.

Les policiers procèdent également à des perquisitions liées à cette enquête.

Tendance sur les médias sociaux

Selon le service de police, une tendance sur les réseaux sociaux est à l’origine de l’incident rapporté le 12 décembre.

«Il s’agit d’élèves qui créent des profils afin d’encourager le partage de messages, de manière anonyme, d’élèves de leur propre école. Dans le cas de l’école Louis-Philippe-Paré, certains élèves ont ainsi choisi de publier différentes menaces afin de semer la peur et la confusion», informe Jenny Lavigne, agente sociocommunautaire du Service de police de Châteauguay, dans un communiqué.

La police tient à rappeler qu’aucune action n’est anonyme, même sur les réseaux sociaux. «Toute profération de menaces, qu’il s’agisse d’une blague ou non, expose son auteur à des poursuites criminelles. Les personnes qui diffusent ou relaient ce type de message s’exposent également à des poursuites, même si elles n’en sont pas les auteures.»

La police a indiqué qu’elle augmentera sa présence autour de l’école LPP.