Les voitures électriques sont-elles polluantes?

Bien que l’achat d’une voiture électri­que soit généralement associé à un com­portement écoresponsable, certai­nes voix se font entendre afin d’exprimer des réserves à ce sujet, si bien que le consommateur peut se sentir tiraillé. Voici donc quelques faits qui pourront vous éclairer.

Un calcul complexe

L’impact environnemental d’un véhicule ne se limite pas à sa consommation d’essence : il faut considérer l’ensemble de son cycle de vie, de l’extraction des matériaux nécessaires à sa fabrication jusqu’à sa mise à la ferraille. Cela implique de tenir compte, entre autres, du type d’électricité servant à la fabrication puis à l’alimentation du véhicule, du poids de celui-ci, de la distance totale parcourue et du sort qui lui sera réservé lorsqu’il deviendra inutilisable.

Le bilan final

En termes de construction, les études en arrivent au consensus que la voiture électrique est plus polluante que sa rivale à essence. Par contre, cette dette écologique s’estompe ensuite au fil de l’utilisation, et le bilan final peut s’avérer positif à partir d’un certain kilométrage, surtout dans les pays, les états ou les provinces où l’électricité est produite avec des énergies renouvelables, comme au Québec. En somme, une imposante fourgonnette électrique qui est produite et utilisée dans un pays qui carbure au charbon risque d’obtenir un bilan plutôt désastreux. En revanche, une plus petite voiture sans émissions qui circule dans la Belle Province remportera la palme après avoir roulé seulement quelques dizaines de milliers de kilomètres.

Le choix le plus écologique

La voiture électrique n’est peut-être pas la panacée décrite par certains de ses partisans, mais elle demeure la solution la plus avantageuse au Québec d’un point de vue environnemental. Cela étant dit, la protection de notre planète repose avant tout sur des habitudes de vie qui réduisent le transport, telles que le covoiturage, l’utilisation des transports en commun et l’achat local.

Source : Textuel