Les vents auront eu raison du défilé de Noël
Nombreux sont les citoyens de Châteauguay à avoir été déçus par l’annulation du traditionnel défilé de Noël dans la soirée du 3 décembre. La Ville de Châteauguay a affirmé qu’elle a dû renoncer à aller de l’avant avec l’évènement en raison des dangers que représentaient les forts vents.
«Des rafales de près de 75km/h ont été prévues et ont eu lieu ce soir-là. Ça devenait un danger pour le public sur le bord des rues et pour ceux qui allaient performer pendant le défilé», a indiqué au Journal Philippe Marcoux, chef de division culture et projets spéciaux à la Ville de Châteauguay.
Outre le danger que pouvaient représenter les chutes de branches d’arbres, M. Marcoux explique que plusieurs éléments du défilé n’auraient pas pu opérer convenablement.
«Avec les rafales, la fanfare n’aurait pas pu jouer, les échassiers n’auraient pu se promener sur le parcours et il aurait été impossible de faire monter des personnages sur les chars allégoriques», a-t-il précisé.
Impossible de reporter
Aux nombreux citoyens qui se demandaient sur les réseaux sociaux pourquoi le défilé n’a pas été reporté, M. Marcoux répond que c’est impossible en raison de la logistique avec les fournisseurs.
«Non seulement il aurait fallu payer la fanfare, a-t-il expliqué, les amuseurs publics ou encore les chars allégoriques une seconde fois, mais il ne faut pas oublier aussi que tous ces gens vont faire d’autres défilés dans des municipalités partout au Québec.»
Une parade de Noël comme celle de Châteauguay prend environ 10 mois à planifier et à organiser d’après l’employé municipal. «On était une équipe de 100 personnes qui attendait samedi pour défiler. C’est sûr que tout le monde a été très déçu de la tournure des évènements», a concédé M. Marcoux.
Rendez-vous pour le 350e
Qu’à cela ne tienne, le chef de division culture et projets spéciaux espère en revanche organiser une très belle édition pour le prochain Noël dans le cadre du 350e anniversaire de Châteauguay.
«On va essayer de mettre le paquet pour l’occasion, c’est sûr!» a-t-il espéré.