Les coups de cœur longueuillois de Simon Delisle

C’est l’amour qui a mené Simon Delisle à Longueuil. L’humoriste originaire du Saguenay y réside maintenant depuis 2015, et de son propre aveu, il aime beaucoup sa ville d’adoption. Comment perçoit-il la région? Quels sont ses coups de cœur? Le sympathique Longueuillois a répondu à nos questions.

Qu’est-ce qui t’as amené à t’installer à Longueuil?

«Pendant sept, huit ans, j’étais à Montréal et j’ai rencontré une charmante demoiselle pendant que j’animais des soirées au Brouhaha. Elle résidait à Saint-Hubert. On a commencé à se côtoyer, on a déménagé ensemble chez elle et on voulait élever une famille. Sur la Rive-Sud, c’était plus facile un peu.

Pis quand tu vis à Montréal, tu te rends compte que tu peux vivre à Rosemont et que ça va être plus long aller au centre-ville que quand tu pars de Longueuil! Donc, c’était pas un gros compromis.»

Qu’est-ce que tu aimes et aimes une peu moins de Longueuil?

J’aime beaucoup Longueuil! Je suis dans le quartier Bellerive, près du parc Michel-Chartrand, c’est un quartier avec beaucoup d’arbres. T’es très proche de la ville, mais il y a un peu de verdure, c’est très agréable. Honnêtement, j’ai pas tant de reproches à faire à Longueuil. De plus en plus, il y a des commerces le fun, des beaux restos. C’est cool.

Est-ce que Longueuil est une inspiration pour toi quand vient le temps d’écrire une blague ou un spectacle?

Je m’alimente beaucoup de ce qu’il y a autour de moi, alors par le fait même, en restant à Longueuil, évidemment, je m’inspire de Longueuil. Aussi, il y a toutes sortes de choses, des quartiers plus aisés, d’autres un peu moins, ça va chercher plusieurs types de couches de société, ce qui est très inspirant pour un artiste. Chacun a son unicité.

Sur quel sujet est-il plus facile d’écrire une blague : la coupe Longueuil ou les cerfs de Longueuil?

En ce moment, les cerfs! Évidemment, une petite joke de coupe Longueuil, ç’a sa place, mais souvent, on fait rapidement le tour. Les cerfs, c’est un sujet quand même profond, il y a plusieurs niveaux à ce débat-là. Si on m’obligeait à écrire un texte sur l’un de ces deux sujets, clairement je choisirais les cerfs. Sans faire de mauvais jeux de mots, il y a plus de viande!

Quel est ton resto préféré dans la région?

J’aime bien le N Latté, c’est un petit café. Mais sinon, resto, c’est clairement le Péché matinal. Moi, j’aime ça aller déjeuner, je suis un gars de brunch! Avec Laurent Paquin, souvent quand on a des projets, on va écrire là! On est servi d’une manière incroyable et la proposition est un peu différente des restos déjeuner plus classiques.

Pour aller prendre l’air dans la région, où vas-tu?

A côté de chez moi, il y a le parc Michel-Chartrand, alors c’est dur à battre! Il y a des beaux sentiers, à vélo, à pied, il y a des modules pour les enfants, l’hiver, des glissades, ma blonde aime beaucoup faire du ski de fond. Il y a plein de possibilités. Souvent, on va prendre une marche dans le parc, on va jouer dehors et on va manger une crème glacée à la crèmerie Krema à côté. C’est notre quartier général l’été!

J’aime aussi beaucoup le Verger de la savane. J’adore aller aux pommes, je ne comprends pas les gens qui chialent d’aller aux pommes! Quand t’as des enfants, c’est comme un gros parc, ils peuvent courir partout et faire des niaiseries qu’ils ne font pas chez nous. Le verger, c’est un must!

Y a-t-il une salle de spectacle que tu affectionnes particulièrement?

J’ai un amour particulier pour la salle Fenplast. C’est un endroit où j’ai fait mes rodages, j’ai y joué mon premier one-man-show plusieurs fois. J’y suis allé au moins une dizaine de fois. Le format est vraiment cool, le son est bon, l’éclairage est bon, l’ambiance est le fun.

Le 1er octobre, c’est la première médiatique de ton nouveau spectacle, Tache. Si tu pouvais faire ton spectacle à un endroit inusité à Longueuil, où le ferais-tu?

J’aime beaucoup la rue Saint-Charles, alors je le ferais peut-être là, à l’extérieur. On bloque la rue, on fait un petit party avec des food trucks. Sinon, peut-être dans une petite micro, comme Le Barrage, au Marché public. Un genre de show où on improvise un peu, avec une pinte. Soit un gros show dehors avec des amis, ou bien intime dans une micro. J’aime ça grand ou petit, pas d’in-between!