Léry : le déneigeur cesse ses activités en pleine tempête
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Le fournisseur de service de Léry a arrêté soudainement l’opération déneigement durant une tempête hivernale, dimanche. (Photo : archives)
L’entrepreneur, en charge du déneigement des artères principales et rues à Léry, a cessé définitivement ses activités dimanche durant une tempête hivernale. Cette décision est survenue à la suite d’un bris d’équipement, mentionne la Ville.
«En dedans de 3 heures, nos équipes des travaux publics ont réussi à trouver un nouveau contracteur. On a déclaré l’état d’urgence. On a pu signer une nouvelle entente avec un nouveau déneigeur pour le restant de la saison», explique Chloé Beaudoin-Lejour, coordonnatrice des communications à la Ville de Léry. La loi permet de décréter les mesures d’urgence pendant un maximum de 48 heures, sans nécessiter une résolution du conseil, précise Michel Morneau, directeur général de la Ville. «C’est une situation temporaire. Les élus ont été consultés. On suit les actions au fur et à mesure de l’événement majeur et on renseigne les élus tous les jours», indique-t-il.
Avant de quitter les lieux, l’ancien contracteur avait réalisé un premier déneigement complet du territoire, ajoute Mme Beaudoin-Lejour. Le nouveau sous-traitant a commencé les opérations de déneigement dans la nuit de dimanche à lundi. La Ville a refusé de divulguer les noms des deux entrepreneurs.
Lundi, sur l’heure du midi, le chemin du Lac Saint-Louis, entre les numéros 1 et 513, était fermé à la circulation à cause de la visibilité nulle. Mme Beaudoin-Lejour mentionne qu’en raison des conditions météorologiques, le déneigeur pourrait «d’emboutir les voitures» laissées en bordure du chemin sur ce tronçon. D’ici là, des employés s’affairaient à dégager les véhicules sur la voie publique. «C’est particulier à Léry, il y a un microclimat au bord de l’eau. Pour le moment, ce tronçon du chemin du Lac, on sait pas quand ça va revenir, on parle jusqu’à demain potentiellement. Je ne veux pas alerter la population, on est tributaires des vents», indique Mme Beaudoin-Lejour.