Le CISSSMO rehausse les services de l’Hôpital Barrie Memorial

Dans un contexte où les enjeux de main-d’œuvre sont encore importants dans certains secteurs, notamment, à l’Hôpital du Suroît, le CISSS de la Montérégie-Ouest rehausse temporairement les services de l’Hôpital Barrie Memorial. Pour les dirigeants, il s’agit d’un beau travail de collaboration entre les deux hôpitaux. Les usagers se présentant à l’urgence de l’Hôpital du Suroît avec un besoin d’hospitalisation pourront se voir hospitalisés à l’Hôpital du Suroît comme à l’Hôpital Barrie Memorial. Le tout en respectant les capacités d’hospitalisation disponibles. L’objectif de cette mesure est d’utiliser à son plein potentiel l’hôpital d’Ormstown, notamment pour ses équipes et son plateau technique, mais aussi pour prêter main-forte au Suroît. On veut ainsi assurer une prestation de soins et services sécuritaires et de qualité pour la clientèle. Par cette mesure, le CISSS de la Montérégie-Ouest vient confirmer la contribution importante de l’hôpital Barrie Memorial pour le bien-être de la population. Par ailleurs, notons que cette décision a été prise de concert par les gestionnaires et le personnel médical des deux installations, qui sont tous parties prenantes de ce processus.

Un CISSS continuellement en action

En parallèle aux nombreuses actions de recrutement de personnel, la direction du CISSS de la Montérégie-Ouest réfléchit constamment aux différentes possibilités afin de pallier ces enjeux importants. En plus des mesures annoncées dans les dernières semaines, on compte notamment un plan d’action pour maintenir au plus bas le nombre d’usagers qui attendent, dans les hôpitaux, une place en hébergement ou au soutien à domicile. « Le niveau actuel est le plus bas que nous avons connu ces dernières années », prétendent les dirigeants. « Cette mobilisation entre les équipes médicales et le personnel de ces deux hôpitaux montre bien que c’est en travaillant ensemble que l’on peut trouver des solutions. Bravo aux équipes pour leur belle collaboration », souligne Philippe Besombes, directeur général adjoint aux programmes de santé physique générale et spécialisée. « La pénurie de main-d’œuvre est un enjeu avec lequel nous devions travailler avant même le début de la pandémie. Nous devons continuer de travailler tous ensemble à la mise en place de solutions à court et à long terme pour la sécurité des employés et des usagers, qui est au cœur de nos préoccupations », conclut-il.