La Ville emprunte 2,5 M$ pour des travaux sur D’Anjou
La Ville de Châteauguay procèdera à des travaux d’asphaltage sur le boulevard D’Anjou. Pour ce faire, elle a emprunté un montant de 2,5 M$ et prévoit commencer les travaux au mois d’août.
Le resurfaçage se fera sur toute la longueur du boulevard, du pont Arthur-Laberge jusqu’au boulevard Saint-Jean-Baptiste. «On a fait la validation que tous les tuyaux souterrains étaient corrects avant d’aller de l’avant», assure Eric Allard, maire de Châteauguay.
Il affirme que les travaux d’asphaltage seront bons pour une durée de 7 à 10 ans.
Au conseil municipal de mars, un citoyen de Châteauguay avait interpelé les élus à savoir s’ils comptaient réfléchir à embellir ce boulevard important qui traverse la municipalité. «Faites-en donc un boulevard de signature pour que les citoyens aient une fierté à traverser cette ville-là», a exprimé René Barette.
Il faisait notamment référence au boulevard Industriel qui a été complètement refait et qui a coûté 13,5 M$. Une section de cette artère avait d’ailleurs été construite en béton. «C’est sûr que j’aurais aimé qu’on fasse le boulevard D’Anjou en béton, mais ce sont des travaux qui durent un an. Je ne pense pas qu’on ait les moyens de fermer le boulevard pendant un an», a répondu M. Allard.
Le maire avait évoqué que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) était à l’étude pour embellir certaines artères et que le boulevard D’Anjou en faisait partie. Questionnée à ce sujet, la conseillère en communication à la CMM, Julie Brunet, a indiqué au Journal que la CMM avait été appelée à proposer des artères à un organisme dans le cadre d’un projet, mais que le boulevard de Châteauguay n’avait pas été retenu.
Abandon de l’enfouissement des fils
La Ville de Châteauguay a aussi laissé tomber l’idée d’enfouir les fils électriques sur le boulevard D’Anjou. Elle devra rembourser les coûts en cours et engagés par Hydro-Québec jusqu’à maintenant, soit 11 556 $.
Le maire a justifié que l’enfouissement des fils coûterait trop cher. «Le coût d’enfouissement des fils aurait été plus élevé que de refaire l’asphalte au complet», illustre-t-il. Il souligne que le programme d’Hydro-Québec s’appliquait seulement sur 950 mètres, alors que le boulevard mesure 2,3 kilomètres.