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Jimmy Hilton au banc des accusés
le mercredi 24 janvier 2018
Modifié à 15 h 13 min le 24 janvier 2018
(Texte de Steve Sauvé) Figure bien connue dans l’univers sportif, Jimmy Hilton était de passage devant le juge le lundi 22 janvier pour répondre de ses nombreux manquements à ses conditions de détention, lui qui a l’obligation de répondre à tous les appels destinés à sa résidence.
Jimmy Hilton a été condamné le 30 août dernier à purger six mois d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une ordonnance de probation d’un an relativement à deux chefs d’accusation d’avoir proféré des menaces.
Lors de la comparution de l’ancien boxeur, désormais âgé de 46 ans, il a été possible d’apprendre qu’entre le 5 janvier et le 9 janvier 2018, Jimmy Hilton a eu quatre manquements sur sa condition d’assignation à résidence en ne répondant pas aux appels logés à son domicile.
De plus, Jimmy Hilton ne s’est pas présenté à la rencontre prévue avec son agent de surveillance le 9 janvier et il ne l’a pas avisé de son absence. «Nous sommes incapables de le joindre, ce dernier ne répondant ni aux appels à la maison ni sur son cellulaire», peut-on lire sur le rapport de l’agent de surveillance.
Toujours selon le document, celui qui dirige le Gym Team Boxe Hilton à Beauharnois vivrait une période difficile. D’ailleurs, il admet vivre une rechute éthylique. «Nous sommes présentement dans l’impossibilité d’assurer la surveillance dans la collectivité du sujet, ce dernier n’ayant pas de ligne téléphonique ni de domicile fixe», fait toujours état le rapport de l’agent de surveillance.
Devant le juge Bertrand St-Arnaud, il a été convenu que la période de détention avec sursis sera prolongée de sept jours compte tenu des nombreux manquements.
Notons finalement que Jimmy Hilton a ouvertement affirmé dans un média montréalais qu’il était au cœur d’une campagne de salissage. Plusieurs membres de son club de boxe dénoncent le fait que l’entreprise est tout le temps fermée et que Jimmy Hilton ne répond pas aux appels des membres.