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La greffée du rein Valérie Ferland se porte bien
le jeudi 15 février 2018
Modifié à 13 h 19 min le 15 février 2018
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(Texte de Marie-Josée Bétournay) Valérie Ferland, une résidente de Châteauguay, s’est vu greffer le rein de son frère le 8 novembre 2016.
Le Soleil de Châteauguay avait rencontré le duo quelques jours avant la chirurgie. Un an plus tard, Mme Ferland est rayonnante et vaque à ses occupations quotidiennes. Voici la suite de l'amour fraternel d'un frère pour sa soeur.
«Je suis retournée travailler. Tout va bien. Je peux faire toutes mes tâches», dit Mme Ferland. La femme de 32 ans ne reçoit plus de traitements de dialyse au Centre externe de suppléance rénale Louise-Auger à Châteauguay. Elle se prête à un suivi médical et un prélèvement sanguin une fois tous les trois mois avec les membres de l’équipe de transplant de l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. «J’ai commencé aux semaines après la greffe, aux deux semaines, aux trois semaines. On est rendus aux trois mois», détaille-t-elle.
Le régime alimentaire de Valérie Ferland se veut aussi plus diversifié. Elle y a réintégré fruits, légumes et produits laitiers; l’assimilation des minéraux contenus dans ces aliments étant plus facile. Mais certaines consignes doivent être respectées. «Un repas copieux, c’est permis. Trois la même journée, non. Ils (les professionnels de la santé) nous demandent de réduire le sodium», précise-t-elle. Valérie Ferland entrevoit même de se remettre à l’entraînement physique, ce printemps, en compagnie de son amoureux.
Mme Ferland quitte toujours sa résidence avec son sac à cosmétiques, plein à craquer de médicaments. Son «petit cocktail» comporte la prise de 14 comprimés chaque jour. Les médicaments antirejet, qui la suivront toute sa vie, mais aussi plusieurs vitamines. Malgré tout la trentenaire se considère chanceuse. «Je n’ai pas à prendre de la cortisone (comme le font plusieurs greffés), car on est un match très compatible (elle et son frère)», lance-t-elle en précisant que depuis la greffe le dosage de sa médication a diminué.
Amour fraternel : le quotidien du donneur
Éric Ferland, le donneur, se rend chez son médecin de famille une fois l’an pour un suivi général sans plus. Vivre avec un seul rein, ça ressemble à quoi? «Je ne vois pas de différence», dit-il en ajoutant ne souffrir d’aucune douleur. «Mais son rein travaille plus fort, renchérit sa sœur. Un rein est un organe que l’on n’utilise pas à son plein potentiel. Comme mon frère n’a qu’un seul rein, il travaille plus.»