Un premier site est à l’étude en vue de la construction de la future école secondaire à Mercier. Les terrains visés se situent entre le 539 et le 611 de la route 138, soit le boulevard Saint-Jean-Baptiste.
Le processus «devrait se terminer d’ici 18 mois», indique le directeur général de la Ville de Mercier René Chalifoux. Si les résultats de l’étude ne sont pas concluants, le site longeant le boulevard Saint-Jean-Baptiste ne sera pas retenu.
À l’inverse, si le site répond aux critères de l’étude d’opportunité du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries, les occupants et propriétaires des lots concernés devront se départir de leurs biens. «La loi nous force à le faire [exproprier]», précise M. Chalifoux.
Deux options se présenteront, le moment venu. Mercier pourrait acheter les terrains au terme d’une entente avec les propriétaires. «Si on ne s’entend pas, un recours est prévu au tribunal administratif [pour fixer le prix]», informe le directeur général.
À la demande de Québec, Mercier s’est prévalu du droit d’expropriation de cinq lots longeant le boulevard, situés entre le restaurant Tim Hortons et la Garderie Babynou. Durant les quatre prochaines années, «les gens ne peuvent pas faire de modifications à leur terrain, ne peuvent pas le vendre, ne peuvent pas y construire», explique M. Chalifoux. Les personnes concernées par une possible expropriation ont été avisées, affirme le directeur général.
En attente d’autorisations
Avant d’aller plus loin, le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries dit attendre des autorisations de Mercier. «Nous ne pouvons pas procéder à l’ensemble des analyses techniques requises sur le site ni finaliser la promesse de cession du terrain [au gouvernement] sans l’autorisation et l’engagement de la Ville», explique la directrice adjointe du Service des communications au Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries Hélène Dumais. Ces points s’avèrent essentiels vers la conception des plans et devis.
Mercier considère le site ciblé par le gouvernement comme «un bon emplacement». «Ça fait du sens. Il y a les besoins de la population, du centre de services scolaire», souligne le directeur général.
Des citoyens s’inquiètent de l’augmentation du flux de la circulation sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste, si le site est retenu pour l’implantation de l’école. Questionnée sur la prévision de mesures d’atténuation, la Ville de Mercier rappelle avoir réalisé «une [première] étude de circulation et une deuxième portant sur les solutions est en cours de réalisation» pour rétablir la fluidité sur cette artère propriété du ministère des Transports et de la Mobilité durable.


