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Éric Allard veut une meilleure gestion des finances à Châteauguay

le lundi 04 octobre 2021
Modifié à 19 h 44 min le 14 octobre 2021
Par Jules Gauthier

jgauthier@gravitemedia.com

Le candidat Éric Allard. (Photo: Archives)

Candidat à la mairie de Châteauguay aux élections du 7 novembre, Éric Allard souhaite mener une gestion efficace de la dette de la municipalité tout en contrôlant le taux de taxes foncières.

Interrogé par Le Soleil de Châteauguay sur les façons de limiter la hausse des taxes foncières dans la municipalité, Éric Allard préconise qu’il faut y aller par réglementation municipale.

« On va s’interdire d’aller trop haut. Il faut limiter, mettre un encadrement et se dire que l’on ne peut pas dépasser le coût de la vie, parce qu’on trouve que c’est exagéré », explique-t-il.

M. Allard s’estime tout de même satisfait du taux de taxes à Châteauguay au cours des quatre dernières années. Selon lui, il n’a pas beaucoup augmenté. Il estime la croissance moyenne à 1% par année.

« Parler d’une baisse de taxes c’est utopique d’après moi, il faut au moins respecter le coût de la vie en ne le dépassant pas, ça serait déjà un gros plus », indique le candidat municipal.

Contrôler l’endettement

Sur la question de la dette municipale, Éric Allard assure qu’il faut impérativement faire des choix éclairés et intelligents dans les dépenses et les projets dans lesquels la ville s’embarquera. À titre d’exemple, M. Allard évoque un projet de 2,5 millions de dollars pour de l’affichage de rues et de parcs dans la ville et qui a été bloqué lors du dernier mandat parce qu’il était jugé trop dispendieux.

« Il faut aller chercher des subventions auxquelles on pourrait avoir accès. Il faut en prendre au maximum pour réduire le taux d’endettement et les payements pour les citoyens de la ville », lance-t-il.

Le candidat d’Alliance Châteauguay pense notamment au règlement d’emprunt pour une nouvelle usine d’eau potable d’une valeur de 12 millions de dollars. Les subventions qui viennent avec ce projet d’envergure permettront d’après lui de contribuer à baisser le taux d’endettement.

« Au final, il faut s’assurer que l’on a réellement besoin de ce qu’on s’apprête à faire », dit-il.

 

 

 

 

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