Eric Allard fait un bilan de campagne
À quelques jours des élections municipales, le candidat à la mairie de Châteauguay Eric Allard fait un bilan de sa campagne, la qualifiant de «mission accomplie». Son objectif, affirme-t-il, c’était de mettre de l’avant les priorités des citoyens, et il dit avoir identifié six enjeux majeurs lors des rencontres avec les électeurs.
«L’environnement, l’état des rues et parcs, l’eau potable, la taxation, la sécurité et le commerce» seraient les sujets qui sont le plus ressortis au cours des 8 000 visites en porte-à-porte que l’équipe Alliance Châteauguay a rendu aux citoyens, indique M. Allard par voie de communiqué.
Au sujet de l’environnement, le candidat trouve que le dossier du Corridor vert Châteauguay-Léry est important pour les résidents de la région. Il propose également des projets de reboisement et de verdissement dans la ville.
Pour ce qui est de l’état des rues et des parcs, il croit que le budget de 3,5 M$ pour l’entretien des rues proposé par le dernier conseil est suffisant. Il le conserverait tel quel pour le moment. Le candidat veut également maintenir le budget de modernisation des parcs à plus de 1 M$ par an.
Aussi, M. Allard veut appuyer les commerces qui s’installent dans la région.
L’eau et les taxes
En ce qui concerne l’eau, il appuierait l’utilisation d’une unité mobile de production d’eau avant l’installation de la nouvelle usine à Châteauguay, comme discuté lors des derniers conseils municipaux. Cette unité mobile serait louée par la Ville au coût de 100 000 $ par année, avait expliqué le maire sortant Pierre Paul-Routhier lors de l’assemblée publique de septembre.
De plus, un règlement d’emprunt de 12 M$ a été approuvé par le dernier conseil pour construire une nouvelle usine de production d’eau potable. Selon ce règlement, les citoyens de Châteauguay seront taxés pour rembourser l’emprunt.
S’il est élu, M. Allard souhaite limiter la hausse du taux de taxes pour que celle-ci ne dépasse pas l’inflation. Il entend également s’imposer des limites sur l’augmentation de la dette.
Questionné sur la possibilité d’une hausse du taux des taxes pour couvrir les coûts de la nouvelle usine, le candidat indique que les dépenses du projet pourront sûrement diminuer grâce à des subventions.
«Quand la dette augmente, en effet, il y a le service de la dette qui peut augmenter, mais il y a des prêts qui se paient en cours de route, dit-il. Il y a des choses qui se stabilisent. Mais en même temps, l’eau potable c’est un besoin tellement essentiel qu’on ne peut pas faire semblant qu’on n’a pas ce besoin-là. C’est primordial d’avoir un meilleur service pour eau portable et de fournir de l’eau potable adéquatement à tous les citoyens.»
Il ajoute que le conseil municipal qui sera élu le 7 novembre devra commencer par travailler sur le budget pour l’année 2022 et l’implantation de l’usine est prévue pour 2024. «On a le temps de jouer là-dedans, puis de voir où est-ce qu’on en est dans le niveau de l’endettement de la ville, dans le niveau du paiement, dans le niveau des subventions, on a un paquet de choses à mettre en place», dit-il.