Le règlement d’emprunt de 1,625 M$ de la Ville de Mercier pour le paiement d’une quote-part pour des travaux d’un bassin de rétention a finalement été approuvé. Des citoyens concernés par ce règlement auront 20 ans pour payer la facture via une taxe supplémentaire.

Une tenue de registre au sujet de ce règlement d’emprunt a eu lieu le 23 janvier à l’hôtel de ville. Il a été réputé approuvé par les citoyens concernés, le minimum de 27 signatures requis pour la tenue d’un référendum n’ayant pas été atteint. 24 personnes sur les 166 électeurs éligibles ont signé le registre.

Une des citoyennes ayant signé le registre déplore cette taxe supplémentaire. Pour cette résidente de la rue de Lorraine, qui préfère garder l’anonymat, la facture s’élèvera, au bout de 20 ans, à plus de 10 000 $.

Selon la Ville, les citoyens de ce quartier n’ont pas le choix de payer la facture. «Légalement il devait y avoir un bassin de rétention. Ce n’est pas une option de ne pas en avoir, explique le directeur des communications de Mercier Vincent Lanctôt. Le règlement d’emprunt a été fait pour offrir la possibilité aux citoyens de payer sur plusieurs années plutôt que d’un seul coup.»

La Merciéroise déplore n’avoir jamais été mise au courant au moment de l’achat de sa maison qu’une taxe de secteur serait à venir. «La Ville n’a rien à voir là-dedans. À l’époque, la Ville avait avisé le promoteur qu’il avait la responsabilité d’informer les citoyens qu’ils étaient branchés de façon temporaire», indique-t-elle.

Mme Michaud souligne que lors de l’achat d’une maison, il n’est pas toujours possible de savoir à l’avance qu’il y aura des taxes de secteur dans le futur. La mairesse cite en exemple sa propre résidence qui est soumise à une taxe de secteur depuis quelques années. Une information qu’elle n’avait pas au moment de l’achat de sa maison.

Taxes payées en trop

Le règlement d’emprunt avait suscité plusieurs questions de la part des citoyens de ce secteur. La Ville de Mercier les avait rencontrés l’été dernier lors d’une séance d’information. L’administration municipale s’était rendu compte à ce moment-là que des citoyens payaient déjà une taxe supplémentaire pour un bassin de rétention qui ne les concernait pas. La Ville remboursera les propriétaires touchés par cette erreur.

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