Développement durable: des villes s’allient à une université
Mercier détient une microforêt. (Photo : gracieuseté)
Les villes de Mercier et Varennes participeront au développement d’un cadre de référence en termes de développement durable avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
«Ce guide municipal facilitera l’application des principes de développement durable, l'atteinte des objectifs en développement durable et la transition vers une économie sobre en carbone. À terme, la Ville de Mercier sera identifiée dans le guide comme municipalité collaboratrice», explique Marie-Claude Perron, conseillère en environnement à Mercier.
L’Université produira des grilles d’autoévaluation des pratiques municipales en matière de développement durable, un guide regroupant des stratégies en plus de concevoir des ateliers de formation destinés aux gestionnaires municipaux et élus. La démarche sera réalisée conjointement avec un chercheur au postdoctorat de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Mercier contribuera financièrement au projet à hauteur de 2500 $. De mai 2025 à mai 2027, elle se portera également volontaire pour des entrevues, des ateliers et le partage d’information. «L’implication de la Ville de Mercier dans ce projet démontre une fois de plus son engagement pour le développement durable et la transition écologique», mentionne Mme Perron.
Le cadre de référence s’appuiera sur la norme BNQ-21000 conçu pour les entreprises. Le projet de 2 ans est co-dirigé par la Chaire de recherche municipale pour les villes durables de l’UQTR et l’Université de Sherbrooke.
17 villes
Au total, 17 villes participent au projet. «Varennes a signé une entente intermunicipale avec la Ville de Contrecoeur pour établir le partenariat et lui déléguer la gestion du projet avec les universités», souligne le directeur du service de communications à la Ville de Varennes, Pierre Guy Dallaire. Neuf autres villes se joignent à l’entente avec Contrecoeur, dont Candiac, peut-on lire dans la résolution adoptée à la séance du conseil de Varennes le 10 mars. Le Reflet n’a pu obtenir d’information supplémentaire de la Ville de Candiac. «Ce dossier est actuellement à l’étude en interne, et nous ne sommes pas en mesure de fournir plus de détails pour le moment», mentionne la directrice du service des communications et relations avec le citoyen à Candiac, Jacinthe Lauzon.