Les vacances de citoyens de la région ont été perturbées par l’ouragan Irma la semaine dernière. Cela a d’ailleurs été le cas pour le chef de nouvelles du Soleil de Châteauguay  Michel Thibault.

Le Châteauguois était en vacances à Cuba lorsqu’il a appris en début de semaine via les nouvelles qu’un des plus puissants ouragans jamais vus dans l’océan Atlantique était en formation. Son vol de retour vers la maison était prévu en soirée, le samedi 9 septembre. «On suivait la situation de près. Considérant l’évacuation de la Floride, nous étions inquiets, raconte-t-il. On se demandait si notre avion pourrait voler comme prévu compte tenu de la trajectoire anticipée d’Irma pour la fin de semaine.»

Une représentante de la compagnie Caribe Sol l’a informé le mercredi 6 septembre que sa conjointe et lui quitteraient l’île le lendemain. «Elle nous a expliqué que par mesure de sécurité tous les Canadiens étaient retournés dans leur pays. Que ça commençait par le nord de Cuba, mercredi, et le sud, jeudi», explique-t-il.

Le journaliste était bien heureux d’être de retour chez lui, même si ces vacances ont été écourtées. «Cette solution faisait mon affaire. Je ne voulais pas être pris à Cuba si Irma devait y semer la destruction», confie-t-il. Il estime que l’évacuation s’est bien passée. Il n’a pas vu de traces d’Irma, car le soleil était toujours présent lors de son départ.

Des heures d’inquiétude

D’autres touristes ne l’ont toutefois pas vécu aussi facilement. Ariane Dessureault, de Sainte-Catherine, en voyage à Cayo Coco, à Cuba, est rentrée de voyage seule avec son bébé alors que son conjoint s’y trouvait toujours. Elle a raconté au journal Le Reflet  que le couple a eu de la difficulté à obtenir de l’information de la compagnie Sunwing.

«On nous a dit de revenir le mercredi matin(voir les représentants) et qu’ils allaient nous donner plus d’information, a-t-elle confié au Reflet. Nous avons finalement été dans le néant toute la journée. Ç’a été des montagnes russes d’émotions. On voyait les autres compagnies aériennes informer leurs passagers, alors que Sunwing ne faisait rien.»

Elle a payé un billet d’avion avec Air Canada pour revenir avec son enfant jeudi, tandis que son conjoint devait obtenir une place sur un vol le lendemain.