(Texte de Steve Sauvé) Le délinquant sexuel Kevin Faille a été arrêté de nouveau pour des accusations graves, dont une accusation de leurre à l’égard d’une adolescente de 13 ans.

Kevin Faille était de retour au palais de justice de Valleyfield le mardi 21 novembre. C’est avec les menottes aux poings que le délinquant sexuel a été escorté par deux agents du service correctionnel pour une brève comparution en lien avec des accusations de menace, de harcèlement, de leurre informatique et de bris d’engagement.

Malgré les faits, celui dont le nom a été inscrit en avril 2016 au Registre national des délinquants sexuels pour les 10 prochaines années était souriant et a balayé la salle du regard.

Son avocat, Me Martin Pilotte, a indiqué au juge vouloir renoncer au délai de trois jours pour la tenue de l’enquête préliminaire. «Je souhaite revenir à la cour le 21 décembre prochain pour le même stade des procédures», a-t-il indiqué à la juge Jacques.

Multirécidiviste

Malgré son jeune âge, Kevin Faille possède déjà plusieurs antécédents judiciaires à son actif. Le 4 septembre 2015, il se rend à une école secondaire. Il fait alors monter à bord de son véhicule une élève âgée de moins de 16 ans et se dirige à l’arrière d’un supermarché. Une fois sur place, il oblige sa victime à l’embrasser et utilise une arme à impulsion électrique pour la brûler.

 En octobre 2015, il a été accusé de vol à l’étalage, pour trois vols d’essence survenus dans une station-service de Salaberry-de-Valleyfield, et de possession d’une arme prohibée. Lors de son arrestation, Faille était en possession d’un pistolet à impulsion électrique sans être titulaire d’un permis. En janvier 2016, des accusations de fraude, de méfaits et de bris de condition ont été déposées contre lui en lien avec supercherie s’étant déroulée dans une Caisse Desjardins. Faille a délibérément déposé une enveloppe vide dans un guichet automatique avant de retirer 200 $ même s’il savait que cette somme n’était pas dans son compte bancaire.

Il a été condamné le 6 avril 2016 à une peine de 90 jours de détention ainsi qu’à une période de probation de 18 mois à la suite de sa libération. À l’époque, son avocat avait indiqué au tribunal que Kevin Faille présentait des troubles de la personnalité, souffrait de problèmes psychiatriques et qu’il vivait une période dépressive au moment où il avait commis ses délits.