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Chronique vin : rencontre avec une jeune chef : Jésabelle Leduc

Il y a 4 heures
Modifié à 14 h 57 min le 29 novembre 2024
Par Serge Leduc

serge@leducduvin.com

Le chroniqueur vin Serge Leduc en compagnie de la cheffe Jésabelle Leduc. (Photo : gracieuseté)

En octobre dernier avait lieu notre rencontre mensuelle des Marmitons de Longueuil. Nous avions le plaisir de recevoir la jeune chef Jésabelle Leduc. Elle est la chef du restaurant Marlow à Longueuil. Pour Jésabelle, il s’agissait d’un retour aux sources, car elle a suivi sa formation en cuisine à l’École Hôtelière de la Montérégie, lieu de rencontre des Marmitons.

À titre d’information, pour ceux et celles qui écoutent l’émission « Stat », on voit régulièrement la façade de l’école lorsque les prises de vues sont faites à l’extérieur de « l’hôpital ».

Elle nous a préparé un menu cinq services que les Marmitons ont eu un grand plaisir de préparer et déguster à la fin de la journée. De mon côté, en plus de cuisiner avec les Marmitons, j’ai choisi les vins pour accompagner les plats. Je vous propose ici trois d’entre eux.

Meiomi chardonnay 2021 (12523239)

Pour accompagner l’arancini aux champignons, j’ai choisi de servir ce chardonnay de la maison californienne Meiomi. D’une belle couleur dorée, il offre au nez des notes de pêches, de vanille et un boisé pas trop envahissant. Sa texture légèrement grasse et bien équilibrée par une acidité rafraichissante, il a très bien accompagné ce plat.

La longueur en bouche a permis d’étirer le plaisir. Les Marmitons ont bien apprécié l’accord.

Prix 24.15$                                                                                             Garde : à boire d’ici 2 ans

 

La Chablisienne Chablis Premier Cru Grande Cuvée 2022 (12794178)

J’ai choisi un autre chardonnay pour accompagner le tartare de truite aux fraises. Produit par la cave coopérative La Chablisienne, de la région de Chablis en France, il s’agit d’un tout autre genre de chardonnay. Ici l’acidité est plus mordante puisque la région de Chablis est plus au nord et donc avec des températures plus fraîches. Ainsi, au nez, les notes de pomme verte, une touche florale et une belle minéralité, caractéristique de cette région, étaient invitantes. Son acidité a bien accompagné le gras de la truite et la fraicheur de la fraise. Un accord très bien réussi.

 

Prix 34.75$                                                                                             Garde : à boire d’ici 2 ans

 

Zonin Ripassa Valpolicella superiore 2020 (974741)

L’osso buco de veau accompagné d’une sauce demi-glace et de pommes de terre Gabrielle de même que des pommes et oignons caramélisés constituait le plat principal. Il y avait donc plusieurs saveurs à harmoniser. J’ai choisi un Valpolicella ripasso pour accompagner ce plat savoureux.

Par définition, un ripasso est d’abord un vin de la Valpolicella qui est « repassé » sur le marc de l’Amarone. Ce marc est tellement riche en sucre et levure qu’il permet d’augmenter le taux d’alcool d’environ 1 à 2 degrés d’alcool (d’où la mention Superiore) en plus de donner plus de corps au vin. Ainsi, l’accord avec le veau mijoté était des plus agréable.

Résultat de l’assemblage principalement des cépages corniva et rondinella, il en résulte un vin d’un beau rubis assez foncé. Il présente au nez des notes de fruits noirs et de cacao. En bouche, l’acidité rafraichissante se combine à des tannins soyeux, le tout d’une belle longueur. Il fut un bon compagnon pour s’associer à l’osso buco.

Prix 29.95$                                                                                             Garde : à boire d’ici 3 ans