Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville : candidat conservateur au parcours atypique

Le candidat conservateur David De Repentigny. (Photo : gracieuseté)
Le candidat conservateur dans la circonscription Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville David De Repentigny a décidé de faire le saut en politique fédérale pour la première fois dans le but de «rendre la politique accessible» et d’agir plutôt que d’uniquement critiquer dans son salon sans rien faire.
Le résident de Napierville affirme avoir un parcours atypique. Jeune décrocheur scolaire, il a pratiqué une panoplie de métiers, dont serrurier, guide sur des bases de plein air, ou encore dans le domaine de la sécurité avant de joindre l’Agence des services frontaliers à Saint-Bernard-de-Lacolle en 2006. M. De Repentigny est aussi lieutenant au Service de sécurité incendie de Napierville. Il s’est toujours impliqué dans sa communauté via le bénévolat.
C’est la pandémie qui l’a poussé à s’impliquer davantage. «Quand on regarde les discours dans les familles et avec les amis, où il y a des idées confrontantes, il y a comme une division qui est quasiment impossible à franchir, remarque-t-il. Au lieu de m’assoir dans mon salon et de juste critiquer, je me suis dit que ce serait peut-être le temps qu’on remette le citoyen au cœur du débat.»
Il s’est joint au Parti conservateur du Canada puisque ça rejoint ses idéologies, mais a été clair avec le parti qu’il serait le député de tous les citoyens de sa circonscription. «Le parti, c’est un alignement de valeurs, une coalition de forces pour aller dans une direction qui va bénéficier aux gens de la circonscription, mais les gens qui n’ont pas voté pour le député doivent aussi être représentés», explique-t-il.
M. De Repentigny a rencontré Pierre Poilièvre et dit avoir découvert un homme à l’écoute des citoyens, différent du personnage public de chef de l’opposition.
Dans son porte-à-porte, David De Repentigny entend beaucoup parler de ce qui se passe avec les États-Unis, mais aussi du déficit du gouvernement et des coupures envisagées par son parti pour rééquilibrer le budget. Il affirme que son chef propose des «coupures stratégiques», citant les contrats de consultation de firmes externes qui ont bondi alors que l’expertise au sein du gouvernement devrait être en mesure de faire le travail.