La candidate indépendante au poste de conseillère dans le district 1 à Léry, Pauline Shanks, vise «une transition harmonieuse» des projets en cours qui occasionne des changements sur le territoire.
Selon elle, la ville «connaît des transformations majeures». La candidate réfère au projet Infra Est, développement de quartiers résidentiels et à l’école primaire, entre autres. Cette transition, Mme Shanks entend y parvenir dans le respect des citoyens et en considération de leurs intérêts et priorités.
«Il y a plus souvent qu’autrement des pour et des contre face à certains projets. Mais il y a toujours une voie de passage pour chaque enjeu», dit-elle. La candidate dit être en mesure de «faire avancer les dossiers» en raison de «[sa] détermination, [son] écoute active, [sa] personnalité positive en mode solution».
Un taux de taxation à son plus bas, la sécurité des enfants et aînés, une communication claire et une information transparente ainsi que l’harmonie entre l’environnement et le développement commercial l’interpellent également.



Léry est une petite ville de près de 2 500 habitants et est située en Montérégie, entre Châteauguay et Beauharnois. Elle est en plein développement aussi bien démographique que résidentiel.
Les défis posés par les infrastructures (fourniture d’eau potable et réseau d’évacuation des égouts),le degré et le rythme de densification, la circulation sécurisée des piétons, l’accès à l’autoroute 30 et la qualité de vie des citoyens, sont immédiats et pressants. Ces enjeux sont discutés entre les citoyens mais aussi fortement disputés entre ceux-ci et les élus pendant les réunions du conseil de ville.
Cependant, les choix que leur proposent les candidats à la mairie ou quelques candidats au poste de conseiller dans la mesure ou ils sont connus, sont vagues et peu engageants.
Ainsi, pendant que les enjeux de grandes villes comme Québec et Montréal sont ouvertement discutés entre les candidats, dans notre ville, c’est le silence total! Une tentative de susciter un débat proposé par Démocratie Léry a avorté devant le peu d’intérêt manifesté par les nombreux prétendants aux postes de maire et de conseiller municipal. En effet, ceux-ci sont trop habitués au seul porte à porte dans la sollicitation du vote du citoyen: ce contact personnel et discret entre le candidat et le citoyen, bien que admis dans nos moeurs électorales, est assurément peu démocratique, les messages transmis de part et d’autre restant secrets et inconnus aux autres citoyens.
Dans une entrevue à ce journal datée du 13 août dernier, l’ancien maire M. Letam, natif da la ville et de nouveau candidat à la mairie, parle du besoin d’avoir une vision pour la ville et de la nécessité de son redressement. Sur ses affiches publicitaires, il se présente avec son équipe et exprime son intention de compléter le projet eau et égouts dans le secteur Est de la Ville et régler le litige actuel avec Châteauguay sur la fourniture et le prix de l’eau.
Dans la même parution de ce journal, le maire actuel M. Boyle, également natif de la ville, veut s’assurer de réaliser certains projets dont Infra secteur Est et l’aménagement d’un boulevard urbain. Il a également d’autres projets comme le développement harmonieux de la ville et le respect de l’environnement.
Le porte à porte ne constitue en pas une démarche publique claire et démocratique de sollicitation du vote du citoyen. Si élection signifie choix parmi au moins deux ou plusieurs options, ou entre deux ou plusieurs candidats, en l’absence de ce choix, que doit faire le citoyen, voter ou ne pas voter?
Par ailleurs, le vote du citoyen est amoindri par la décision du Conseil de ville de Léry de diviser son territoire en six (6) districts électoraux.
Cela signifie que tout citoyen n’a le droit de voter que parmi les candidats à la mairie et parmi les seuls candidats au poste de conseiller qui se présentent dans le district de son domicile. Il n’a pas le droit de vote pour choisir les candidats qui se présentent dans les cinq (5) autres districts, qui constituent pourtant la majorité du conseil de ville. Si la ville ne constituait qu’un seul district électoral, tout citoyen aurait le droit de voter sept (7) fois, une fois (1) pour les candidats à la mairie et six (6) fois pour le choix des six (6) conseillers. Le vote des citoyens aurait davantage de poids et de signification.
Enfin, l’élection très peu démocratique aussi bien du maire que des conseillers de district, pose évidemment le problème de leur légitimité. De quelle légitimité disposent-ils pour administrer les affaires et les finances de la ville, de signer des contrats et de la représenter auprès des tiers?
Timotheos Coshiantis, citoyen de Léry
18, rue du Parc Bellevue
Léry, Québec
J6N 1E9
Je tiens à féliciter le nouveau maire et tous les conseillers élus.
Je ne peux cependant que déplorer le fait que pendant que dans les autres villes comme Québec, Montréal, Sherbrooke et ailleurs les enjeux locaux respectifs étaient ouvertement débattus à Léry, qui ne manque pourtant pas de défis, aucun candidat n’a présenté publiquement un quelconque programme politique devant les citoyens.
Ainsi, l’invitation de Démocratie Léry pour un débat public est restée sans réponse.
Les candidats ont privilégié uniquement le porte à porte comme moyen de démarche électorale. Mais quel message a été transmis? Était-il le même pour tous les citoyens?
Enfin, même si les candidats sont démocratiquement élus, disposent-ils pour autant la légitimité requise pour agir au nom de la municipalité?
Timotheos Coshiantis
citoyen de Léry