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Élections fédérales 2025

Une campagne «à débattre» pour la candidate libérale

le lundi 31 mars 2025
Modifié à
Par Marie-Josée Bétournay, Initiative de journalisme local

mjbetournay@gravitemedia.com

La candidate du Parti libéral du Canada, Nathalie Provost. (Le Soleil – Marie-Josée Bétournay)

La candidate du Parti libéral du Canada dans Châteauguay-Les-Jardins-de-Napierville, Nathalie Provost, considère intéressant de faire campagne dans un comté où elle aura «à débattre, échanger avec les citoyens pour qu’ils comprennent [sa] vision, [ses] valeurs».

«S’il n’y avait pas de campagne, j’arriverais à Ottawa sans avoir appris à connaître les concitoyens. Je me sens honorée», dit Nathalie Provost. La circonscription de Châteauguay-Les-Jardins-de-Napierville s’apparente à celle où elle est née, Berthier-Maskinongé selon elle. Il s’agit de deux milieux où «l’économie est essentiellement agricole».

Son emploi au sein du ministère l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques en Montérégie, avant de sauter en politique fédérale, ainsi que des liens familiaux dans la région l’ont amenée à se familiariser avec le territoire. «Les lagunes de Mercier, je connais ça», lance-t-elle.

Agriculture

L’agriculture constitue sa «première préoccupation». Mme Provost fait référence aux tarifs imposés il y a quelques jours par la Chine sur le porc, le canola et les produits de la pêche en provenance du Canada. «C’est un enjeu central, c’est l’économie de ma région», indique-t-elle. La candidate demande «une politique agricole forte» et dit être en accord avec la protection de la gestion de l’offre, comme le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet. «Le Parti libéral a fait beaucoup entre 2015 et 2019 à ce sujet», rappelle-t-elle.

La candidate entourée de son équipe de campagne. (Le Soleil – Marie-Josée Bétournay)

 

La crise du logement et les défis dans le développement d’infrastructures favorisant «un commerce mondial et international», le renforcement «des mesures de sécurité pour la drogue et les armes à feu illégales» s’ajoutent à ses priorités. L’entrée au pays d’armes interpelle la candidate, survivante de la tuerie de la Polytechnique à Montréal, en 1989. Mme Provost se dit «sensible» aux entreprises exportatrices de la région qui se heurtent aux tarifs douaniers des Américains.

Nathalie Provost a discuté avec le chef du Parti libéral du Canada et premier ministre Mark Carney à la suite d’un lapsus commis sur son nom de famille et le lieu de la tuerie en 1989, lors d’une rencontre partisane la semaine dernière. L’échange téléphonique s’est tenu quelques heures après l’incident. «Il était bien malheureux de s’être trompé», explique-t-elle. La candidate a rencontré son chef jeudi, lors d’un rassemblement libéral.

Nathalie Provost et le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney. (Photo : gracieuseté – équipe de campagne de Nathalie Provost)