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Bond de plus 50 % de la valeur moyenne d'une maison à Châteauguay et Mercier

le mercredi 30 octobre 2024
Modifié à
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

La valeur moyenne d’une maison unifamiliale augmente de 52 % à Mercier et 51 % à Châteauguay pour le nouveau rôle d'évaluation foncière. (Photo Le Soleil - Archives)

Selon le nouveau rôle d’évaluation foncière 2025-2026-2027, la valeur moyenne d’une maison unifamiliale augmente de 52 % à Mercier et 51 % à Châteauguay.

Ainsi, une maison unifamiliale moyenne à Châteauguay passe d’une valeur de 328 000 $ à 495 000 $ tandis que la résidence unifamiliale moyenne à Mercier passe de 346 852 $ à 527 184 $.

Le rôle d’évaluation est l’inventaire de tous les immeubles dans une municipalité et c’est ce qui sert de base au calcul des taxes municipales et scolaires. C’est une firme indépendante de la Ville qui a le mandat d’établir la valeur des immeubles.

Le maire de Châteauguay Eric Allard a dit au conseil municipal de septembre avoir eu «un choc» en voyant les nouvelles données sur la valeur des bâtiments dans la municipalité.

La valeur moyenne des bâtiments, tout type d’immeubles confondus, augmente de 46 % à Châteauguay. Elle est de 47,7 % du côté de Mercier.

Tant le maire de Châteauguay que la mairesse de Mercier Lise Michaud ont rappelé qu’une hausse de la valeur des propriétés ne se traduira pas par une hausse significative du compte de taxes.

 «C’est un mythe de croire que les villes s’enrichissent avec cette méthode d’évaluation, car le taux de taxation est ajusté pour tenir compte de la variation de la valeur des propriétés. Le budget de la Ville n’est donc pas augmenté en raison des changements au rôle d’évaluation», a mentionné Mme Michaud. Elle cite en exemple l’exercice de 2022, année où la valeur moyenne d’une maison unifamiliale avait bondi de 22 %.

«Le taux de taxation était alors passé, dans le budget 2022, de 72,53 ¢ à 60,72 ¢ par 100 $ dollars d’évaluation, ce qui avait entraîné en une hausse moyenne de 2,36 % du compte de taxes municipales», a-t-elle expliqué.

M. Allard a quant à lui souligné que «c’était une bonne nouvelle pour ceux qui ont investi [dans une propriété], mais c’est une moins bonne nouvelle pour ceux qui veulent accéder à la propriété».