Le Bloc à la frontière pour dénoncer sa gestion par le gouvernement

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et les candidats dans Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille dans Châteauguay-Lacolle, Patrick O’Hara ainsi que La Prairie-Atateken, Alain Therrien étaient présents à la frontière canado-américaine pour dénoncer sa gestion par le Parti libéral du Canada.

Le Bloc a dénoncé un grand nombre de crises à la frontière, parmi lesquelles, la migration irrégulière, les vols de voiture au port de Montréal ou le trafic d’armes à feu vers le Québec.

«La gestion dangereusement laxiste des frontières devrait semer un doute chez les Québécois à savoir s’il est judicieux de donner carte blanche aux libéraux pour défendre les intérêts du Québec, a affirmé Yves-François Blanchet. Ce sont après tout les mêmes libéraux qui sollicitent aujourd’hui un quatrième mandat consécutif. La même équipe ministérielle, à quelques joueurs près, qui a passé dix ans à expliquer aux Québécois comment administrer leurs champs de compétence, tout en laissant dégénérer la situation frontalière jusqu’à un point de non-retour. Le Bloc Québécois, lui, choisira le Québec et la prise de responsabilités aux frontières. »

Rappelons que le gouvernement fédéral a resserré la sécurité à la frontière, notamment pressé par Donald Trump. Un hélicoptère survole la frontière depuis quelques mois. Le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty est venu sur place en février pour valider le renforcement du plan de sécurité à la frontière.

Localement, la candidate et députée sortante Claude DeBellefeuille a été nommée le mois dernier, responsable de la sécurité publique et de la protection civile pour le Bloc québécois. 

Mesures proposées par le Bloc

• Créer un ministère des Frontières, directement responsable de l’Agence des services frontaliers (ASFC) et 100% imputable pour l’intégrité du travail de celle-ci
• Permettre immédiatement aux agents frontaliers de patrouiller entre les postes frontaliers
• Négocier avec Washington pour éliminer la clause qui permet à une personne de traverser illégalement la frontière sans être interpellée pendant deux semaines, de déposer une demande d’asile
• Augmenter les effectifs de l’AFSC et de la Gendarmerie royale du Canada.
• Augmenter la surveillance des trains en plus des conteneurs qui quittent le port
• Annuler la réduction des heures d’ouverture de 35 postes frontaliers au Québec et au Canada
• Durcir les peines imposées aux passeurs aux frontières, par exemple en uniformisant la peine maximale indépendamment de la taille du groupe que fait entrer un passeur.