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Beauharnois : le terrain convoité pour la caserne loin de faire l’unanimité

Il y a 18 heures
Modifié à 8 h 19 min le 21 février 2025
Par Marie-Josée Bétournay, Initiative de journalisme local

mjbetournay@gravitemedia.com

Le conseiller Alain Savard, deuxième à partir de la droite, a voté contre le site convoité. (Photo : capture écran)

Le terrain convoité par la Ville de Beauharnois pour y construire la future caserne incendie ne fait pas l’unanimité. À la séance du conseil en février, le conseiller Alain Savard a voté contre. Les autres élus se sont prononcés en faveur du projet. Le conseiller Mario Charette était à l’extérieur du pays pour le travail.

Beauharnois entend déposer une offre d’achat de 1,6 M$ sur un terrain de 183 000 pieds carrés situé sur le boulevard Cadieux, entre l'école secondaire des Patriotes-de-Beauharnois et l’ancienne voie ferrée. Le règlement d’emprunt s’élève à un peu plus de 2M $; comprenant «l’octroi d’un mandat pour le développement du plan PFT (Programme fonctionnel et technique)». 

M. Savard s’oppose au projet en raison de la circulation appelée à s’amplifier sur le boulevard à la suite du développement futur de la rue Morell. Parmi les freins, il fait mention également de la «polyvalente à cause des autobus, la piste cyclable qui traverse là et l’école Saint-Paul à proximité», entre autres. L’élu priorise un terrain sur la route 236 à l’entrée du parc industriel. «Il y a du terrain de disponible. Avec la 236, on peut descendre à côté de la centrale d’Hydro-Québec avoir accès à Beauharnois et à Melocheville en même temps ou avec la sortie de l’autoroute 30, par le chemin du Canal pour se rendre à Melocheville», a-t-il affirmé.

Durant la période de questions, à la fin de la séance du conseil, le résident et ancien pompier pour la Ville de Beauharnois, Maurice Daoust, a tenu le même discours. Il a invité les élus à «prendre un peu de recul», se tourner vers le schéma de couverture de risques et prendre en considération la localisation du terrain convoité. «Vous allez avoir deux écoles, des élèves qui marchent pour aller à l’école et reviennent à pied en fin de journée, les autobus qui passent, le trafic sur le boulevard Gérard-Cadieux et le pâté de maisons. À la relève, il y a inspection des camions, [la vérification des] flashers, [des] sirènes pour être sûrs que l’équipement est dûment en fonction. On risque encore d'avoir des gens en face qui vont se faire sonner les cloches», a-t-il indiqué. Pour M. Daoust, le parc industriel représente «moins de risques». «On prend note pour la caserne de pompiers, a mentionné le conseiller Dominique Bellemare. Tout le monde la veut, mais personne la veut à côté de chez eux.» M. Bellemare a replacé au pied levé le maire Alain Dubuc qui a quitté «pour une urgence familiale». M. Bellemare a accepté; l’élu Mario Charrette désigné pour agir comme le maire supplément étant absent.