VIDÉO - IGA à Valleyfield : le homard bleu qui attire les curieux
Le homard bleu, on n’en trouve qu’un sur 2 millions de son espèce dans les eaux profondes, mais qu’à cela ne tienne, l’un d’eux à réussi à se frayer un chemin jusque chez IGA Extra Famille Vincent de Valleyfield.
« C’est très rare qu’on en retrouve en magasin. Celui-ci a dû échapper au tri des pêcheurs, car moi c’est la première fois que j’en vois un », mentionne Frédéric Vincent, le propriétaire de l’épicerie de Valleyfield. Pourtant il n’en est pas à ses premiers décapodes. Il fait livrer 100 000 livres de crustacés à deux pinces par année dans sa poissonnerie.
La nouvelle mascotte du département, Schtroumpf comme l’ont surnommé des employés, a rapidement attiré les curieux. « Il y a aussi ceux qui voulaient absolument l’acheter, comme un client qui m’offrait 200 $ pour notre homard bleu. Mais généralement, ce qu’on privilégie dans ce genre de situation, c’est qu’on le donne à des universités et leur centre de recherches, ou encore à des zoos, des aquariums », explique Frédéric Vincent qui compte garder son ami à pinces pendant une partie de la saison.
Un festin hors du commun
Dans de bonnes conditions, les homards en captivité dans les viviers des épiceries peuvent survivre jusqu’à six mois sans manger, grâce à la réserve de nourriture qu’ils ont emmagasinée. « Sinon, nous n’avons pas le droit de les nourrir parce que nous ne sommes pas des éleveurs », ajoute-t-il, préférant se nourrir et nourrir ses nombreux clients avec ce roi des mers.
Récemment, Frédéric Vincent, qui s’approvisionne auprès des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine a reçu un homard de 11 livres. « Ça aussi c’est rare parce qu’à plus de 4 livres, les pêcheurs les remettent à l’eau. Surtout si ce sont des femelles, afin qu’elles puissent pondre et donner naissance à de nombreux autres homards. Mais quand on en reçoit, certains acheteurs se dépêchent de se les procurer pour impressionner la visite. Et contrairement à ce que l’on dit, c’est aussi bon quand ils sont gros. La seule chose, c’est que c’est plus difficile de trouver la bonne cuisson », conclut Frédéric Vincent qui s’y connaît énormément en la matière.
Schtroumpf et un congénère un peu plus rouge sont deux homards qu’on retrouve exceptionnellement dans les viviers d’épiceries, l’un est complètement bleu alors que l’autre fait plus de 4 livres en vertu, entre autres, de son énorme pince. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)