Le candidat à la mairie de Léry Walter Letham tente un retour en politique municipale «par amour sincère pour» la ville.
L’homme natif de Léry est convaincu que les citoyens «méritent mieux». Il réfère au manque de contrôle aux séances publiques. «M. le maire ne répond jamais aux questions», dit-il. M. Letham se questionne sur les réalisations du maire sortant, malgré une hausse du budget depuis son départ en 2021. «Il a mis six bancs de parc dans des places inutiles. On ne voit rien. La ville est en désordre. Les citoyens sont vraiment révoltés», poursuit-il.
Au cours de son dernier mandat, de 2017 à 2021, Walter Letham dit avoir contribué à l’implantation de l’école primaire de l’Archipel, l’augmentation de la sécurité sur la route 132, la réfection de parcs, l’ouverture d’une garderie et l’achat de l’église établie sur le territoire.
Il a réalisé ces projets tout en sachant «écouter les besoins des citoyens, agir concrètement et protéger l’intérêt collectif», peut-on lire dans un communiqué de presse. Pour lui, l’intérêt collectif, c’est offrir des services à la population et la protéger de projets trop coûteux ayant une incidence sur leur compte de taxes.
Walter Letham se présente en équipe. À la barre de l’équipe Letham, il compte sur l’appui de Marc Desmarais, conseiller sortant, Robert Charron, François St-Cyr, conseiller sortant, Jean-Christophe Corbeil-Aucoin, Éric Parent, un ancien conseiller, et Céline Prégent, conseillère sortante.
L’équipe se distingue par le parcours diversifié des membres et leur complémentarité. Les membres du parti politique partagent la même vision de transparence, écoute, développement harmonieux et cohésion sociale. «Ensemble, nous voulons bâtir une ville où chaque citoyen se sent entendu, respecté et fier de vivre», affirme M. Letham.
S’il est élu le 2 novembre, Walter Letham freinera le développement domiciliaire. Il se concentrera sur sa vision du Quartier de l’école; projet amorcé durant son dernier mandat. M. Letham dévoilera sa liste de priorités «la semaine prochaine», informe-t-il.



De l’amour sincère pour Léry? J’en doute.
La vision de grandeur de M. Letham pour Léry
Voici l’observation que M. Walter Letham a partagée avec Le Soleil de Châteauguay : Léry est la municipalité de la Rive-Sud qui possède la plus grande superficie constructible en zone blanche. « On pourrait être aussi gros que Mercier » a-t-il dit. https://cybersoleil.com/une-ecole-primaire-et-500-logements-projetes-a-lery/.
Mauvaise gestion de l’urbanisme
M. Letham a émis tellement de permis de construction alors qu’il était maire que la Ville doit composer aujourd’hui avec un ‘boum’ immobilier ravageur en termes d’espace vert créant beaucoup de grogne auprès de nombreux citoyens.
Gaspillage de fonds publics
M. Letham a acheté l’église de Léry au prix de 450 000 $ alors que les églises du Québec se vendaient à ce moment-là pour des pacotilles. Indépendamment de la valeur croissante du terrain, tout cet argent payé en trop, aurait pu, aurait dû rester dans les coffres de la ville.
M. Letham utilisait une subvention importante de la MRC pour réparer une bâtisse n’appartenant pas à la ville mais qui se trouve sur un terrain qu’il administre. Heureusement, par la suite, cet argent a finalement été transféré vers un immeuble de la ville.
Clair manque de transparence
Durant la pandémie, la majorité des municipalités tenaient leurs séances du Conseil en visioconférence. M. Letham n’a jamais permis que cela se fasse à Léry et les séances n’étaient accessibles qu’en différé. Il exigeait aussi que les questions soient soumises par courriel, à l’avance. Les questions étaient tellement manipulées que finalement, la période de questions et réponses lors des séances avait plutôt l’allure de tribunes politiques pour M. Letham.
À l’époque de M. Letham, il n’y avait aucun moyen, pour ceux ou celles qui manquaient de temps pour visionner les séances du Conseil en différé, de savoir ce qui s’y était passé. Le partage de moins d’information possible. Aujourd’hui, nous avons une infolettre mensuelle qui rectifie cette situation.
Manque de respect de notre patrimoine environnemental
M. Letham aurait dû tout faire pour protéger au maximum la belle érablière qui se trouvait sur ce qui est maintenant le Quartier de l’école. Selon lui, « c’étaient des arbres morts pour la plupart » alors qu’il s’agissait de gros et forts arbres, comme en fait foi la photographie aérienne ci-dessous. M. Letham nous a privé d’un bien collectif à tout jamais alors que l’école aurait pu être construite tout en épargnant une grosse part de l’érablière.
Manque de respect envers les Léryverains, petits, moyens et grands
M. Letham aurait dû penser à la sécurité des écoliers et du transport scolaire au moment de l’implantation de l’école. À ce jour, l’école est difficilement accessible à pied et les autobus scolaires passent laborieusement du secteur de l’école à la route 132. Heureusement, un feu de circulation est maintenant prévu et sera installé à temps pour la prochaine rentrée.
Ayant perdu les élections de 2021, M. Letham a retiré aux Léryverains l’accès à la piscine du Club Woodland qui n’appartient pas à la ville et dont il est administrateur. La Ville lui avait proposé dès lors de préserver cet accès moyennant bien sûr, une rétribution financière. Mauvais perdant faut-il croire, M. Letham n’a jamais accepté et a « puni », pour ainsi dire, ces Léryverains qu’il prétend tant aimer. Et voici qu’il recommence et en fait aujourd’hui une promesse électorale. Lire : si vous m’élisez, je vous offre « ma » piscine en cadeau mais si vous ne m’élisez pas, pas de cadeau. Curieux modus operandi.
Six bancs ont été installés le long du chemin du Lac-Saint-Louis. M. Letham considère que ces bancs « sont dans des places inutiles ». Acquis sans frais pour les contribuables et installés selon des critères stricts, ces bancs permettent aux citoyens qui le désirent, de prendre une pause lors de leur promenade. Ceux qui recherchent une vue panoramique peuvent facilement se diriger vers les bancs installés sur le Quai de Bellevue, dans les parcs Georges-Rufiange, Asselin, Raymond-Faubert, etc.
Pour toutes les raisons énumérées ci-dessus, je ne crois pas en « l’amour » de M. Letham pour Ville de Léry. Et ses valeurs sont bien loin des miennes. Bon vote!
Pauline Shanks
Candidate indépendante au poste de
Conseillère municipale, District 1, Ville de Léry