Stéphanie Gosselin, de Sainte-Martine, était loin de se douter que sa photo d’amis où l’on voit quatre jeunes papas avec un porte-bébé serait autant appréciée des Facebookiens.

Par un beau dimanche ensoleillé du mois de mars, ce rassemblement de jeunes parents était l’occasion toute indiquée pour immortaliser cette sortie inoubliable à la cabane à sucre l’Hermine à Havelock. «Nous avons eu près de 900 j’aime et plusieurs événements nous ont contacté pour utiliser la photo», fait-elle valoir. C’est sur la page Facebook Mamans adeptes du portage qu’elle a partagé ladite photo.

Par cette image dynamique, elle espère faire évoluer les mentalités sur le sujet.

«Tout ça pour démontrer à la société de nos jours que même des hommes peuvent porter leur enfant, qu’avec même de la virilité, les pères s’occupent de leur progéniture.

Nous, les quatre mères et conjointes de ces merveilleux papas, sommes extrêmement fières de les voir aussi dévoués!» manifeste-t-elle.

Ce que les papas ont dit

Ils s’entendent tous pour dire que la nouvelle génération de papa est plus rapprochée et présente auprès de leur enfant.

«Si on veut passer du temps avec nos enfants, il faut s’en occuper et prendre notre place», dit d’entrée de jeu Vincent Galiana, père âgé de 27 ans.

«Je n’avais pas l’impression d’être papa avant qu’elle soit née. Je lui disais qu’elle (Stéphanie Gosselin) était maman depuis le début et qu’elle avait un lien spécial. Quand on fait du portage, on a un contact qui vient se rapprocher de ça», renchérit Alexandre Miron, conjoint de Stéphanie Gosselin, âgé de 26 ans.

Cette publication aurait même suscité des débats par les commentaires qu’ils ont pu observer. «Plein de femmes disaient que leur chum ne veut pas faire ça, ils ne veulent pas s’associer à ça (porte-bébé)», dit le nouveau papa Miron.

Une initiative de pères

Selon eux, le porte-bébé serait idéal pour le camping. Pas de poussette; pas de tracas et le dispositif ne prend pas beaucoup d’espace de rangement. Ces jeunes parents recommandent cet item à 100% à ceux qui songent fonder une famille. Et pour ceux qui croient que cette habitude pourrait faire de vos poupons des enfants qui voudront toujours être dans vos bras, qu’avez-vous à dire? «Ce n’est pas de la surprotection, indique Vincent Galiana, tu n’as pas besoin de traîner de poussette pour marcher dans le bois», poursuit-il.