La mangeoire d’oiseaux dans la cour de Roy Moreau a attiré un client inhabituel ce printemps : un dindon sauvage.
«Ça fait 35 ans que j’habite ici et c’est la première fois que j’en vois un sur mon terrain », a fait part, mercredi, l’homme qui réside dans le secteur de l’église Saint-Joachim à Châteauguay, près de la rivière.

Le gros oiseau a attiré un autre animal sauvage apprécié pour sa fourrure rousse. « Ce matin, un renard a couru après la dinde. Elle s’est envolée à 15 pieds dans les airs », raconte M. Moreau. Plutôt que de la dinde, le renard s’est régalé des muffins cuisinés par son épouse, dit-il.

En croissance
Les dindons sauvages sont présents dans le sud du Québec depuis quelques années. Leur population est en croissance. Les hivers doux avec peu de neige au sol favorisent leur survie et leur progression vers le nord, selon André Dumont, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, cité dans un article de La Presse.
Il est possible de les chasser dans les endroits où cette activité est permise et aux périodes de l’année prescrites.

