La future caserne incendie de Ville de Mercier prend forme. Les travaux d’excavation sont terminés, le terrain est remblayé et la fondation du bâtiment est coulée.

«Ils (les entrepreneurs) vont commencer à monter la structure. Avant Noël, les murs seront fermés», explique la mairesse de Mercier Lise Michaud. Les travaux respectent l’échéancier.

Terrain décontaminé

La caserne incendie, à être érigée rue Saint-Joseph, aura comme voisin arrière la station-service Ultramar du boulevard Saint-Jean-Baptiste. Pour cette raison, le terrain de la future caserne a été décontaminé au cours de l’été. L’exercice a laissé place à la découverte de produits non décelés lors des tests environnementaux. Il est encore trop tôt pour connaître les coûts réels de cette opération; la directrice des communications et des technologies de l’information à la Ville Annie Hulmann spécifiant que «le bilan n’a pas encore été fait». La mairesse Lise Michaud ne prévoit «pas de hausse considérable» des coûts pour autant. Au mois de mars dernier, la Ville a acquis le terrain au montant de 284 807 $, soit 18 192 $ de moins que sa valeur marchande, pour compenser les coûts de décontamination qui s’ajouteront à la facture.

Le coût de la construction de la nouvelle caserne s’élève à 1 893 000 $. Au total, 86 % de ce montant provient d’aides financières gouvernementales des paliers provincial et fédéral. La somme restante sera déboursée par la Ville à même les surplus budgétaires. L’ouverture officielle de la caserne est prévue au début de l’été 2017. Le conseil n’a pris aucune décision quant à l’avenir de l’actuelle caserne.