Si la tendance se maintient, je devrais pouvoir me déplacer sans voiture dans ma petite campagne en 2050.
Dans exactement 34 ans, le transport collectif devrait être suffisamment efficace pour que je n’aie plus recours à ma citrouille (voiture) pour me déplacer en très peu de temps, selon mes prédictions. Rêve et réalité ne feront qu’un! J’idéalise ce jour depuis que je sais que l’automobile est une importante source d’appauvrissement collectif. J’ai appris ça via la chronique Trafic d’influence de l’ancien Dragon Alexandre Taillefer, publiée sur le site web VOIR que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Ça ne fait pas très longtemps que je conduis ma propre machine pour aller du point A à B. Selon un schéma que présentait M. Taillefer, si marcher coûte à l’individu 1 $, la société paie un sou. Si utiliser un vélo te coûte 1 $, la collectivité paie 10 cents. Si prendre l’autobus coûte 1$, la société paie 1,30 $ et la voiture là-dedans? 9,30 $ à la société. Faites-le calcul… Si la province de Québec gère des millions et des millions de dollars et que la grande majorité des citoyens qui paient des taxes prennent leur voiture; j’imagine que les coûts sont immenses pour l’entretien des routes. Tous ces chiffres pour dire que si la filière du transport était reconsidérée dans le but de faire des économies, on aurait de meilleurs services (peut-être) dans le bien collectif. Par exemple; le système de santé…ou l’éducation.
Ode à mes deux pieds
Je serais bien prête à prendre l’autobus. Ces sourires qui te réveillent le matin dans le bus ou le métro, c’est agréable. Avez-vous déjà fait l’exercice de regarder les automobilistes dans leur voiture lorsqu’ils sont seuls? Moi, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de sourires. J’ai même observé ma propre face quand je conduis et je n’ai pas tendance à courber mes lèvres de joie lorsque je suis seule dans mon véhicule. Mais, quand je croise une factrice de Postes Canada qui marche et qui s’apprête à distribuer le courrier, je ne peux pas m’empêcher de lui sourire. On est peut-être pas tous des facteurs, mais pour la personne qui est à 10 minutes de marche de son emploi ou du dépanneur, pourquoi ne pas utiliser ses deux pieds pour se déplacer? C’est tout simple. Parfois, faire l’épicerie à pied est un bon exercice de musculation. Traîner 20 à 30 livres de bouffe dans des sacs en marchant, c’est tout un sport. Si vous ne l’avez jamais expérimenté, peut-être que vous pourriez l’essayer par une belle journée ensoleillée…
