Porno juvénile : dénoncé par Google

LES RAPPORTS PRÉSENTENCIEL ET SEXOLOGIQUE
[15] Le rapport présentenciel révèle les éléments suivants.
[16] L’accusé est âgé de 27 ans.
[17] La séparation de ses parents alors qu’il avait 8 ans a entraîné de l’instabilité, de l’anxiété et de l’insécurité.
[18] Il a reçu un diagnostic de TDAH, a pris une médication et a été suivi en pédopsychiatrie jusqu’à l’âge de 16 ans.
[19] Sur le plan scolaire, l’accusé a eu des difficultés d’apprentissage et a été victime d’intimidation et de violence.
[20] Jusqu’à son arrestation pour les présents délits, il est actif sur le marché du travail, principalement dans le domaine de la restauration.
[21] À compter de 2011, il consomme abusivement des méthamphétamines et de l’alcool. Son mode de vie est caractérisé par l’isolement, les conflits familiaux et conjugaux, les problèmes financiers et la fréquentation de pairs consommateurs.
[22] L’événement de mai 2016 survient dans une période sombre de sa vie où il cumule les émotions négatives.
[23] Arrêté par les policiers sur les lieux de son travail, il quitte son emploi quelque temps plus tard. Depuis 2017, il est sans emploi.
[24] Dans le cadre de son engagement, il devait respecter la condition de ne pas posséder un cellulaire. Il contrevient à cette condition en août 2017, infraction pour laquelle il reconnaît sa culpabilité.
[25] L’agent de probation souligne que l’accusé reconnaît les délits et assume généralement sa part de responsabilité[1].
[26] Depuis 2017, il ne consomme plus de méthamphétamines et d’alcool. Il a cependant continué la consommation de cannabis pour calmer son anxiété.
[27] L’accusé présente des déficits relationnels et affectifs qui l’ont conduit à se valoriser davantage dans les échanges sur Internet.
[28] Sur le plan sexologique, l’accusé admet regarder du matériel pornographique impliquant des mangas et des dessins animés à teneur sexuelle depuis l’âge de 16 ans.
[29] Le rapport d’évaluation sexologique conclut à un risque de récidive plus élevé que la moyenne et cible l’importance pour l’accusé de suivre une thérapie pour comprendre la provenance de ses comportements sexuels déviants et ainsi diminuer le risque de récidive.
[30] Le rapport présentenciel souligne que l’accusé est prêt à suivre une thérapie spécialisée en délinquance sexuelle.