Un ancien résident de Châteauguay coupable de possession de pornographie juvénile et d’avoir rendu accessible de la pornographie juvénile conteste la peine qui lui a été imposée. Ce, pour éviter la déportation.

Originaire d’Égypte, Baher Ibrahim a écopé des peines d’emprisonnement de 12 et 18 mois, respectivement, pour les crimes mentionnés plus haut.

Lors d’une perquisition à son domicile à Shawinigan en 2013, où Ibrahim a déménagé après avoir vécu à Châteauguay à partir du 22 août 2011, les policiers ont découvert dans son ordinateur environ 11 000 photos et 850 vidéos de pornographie juvénile, selon le jugement sur la détermination de la peine rendu par la Cour du Québec, le 3 octobre, dans le district de Shawinigan.

L’homme, qui était résident en médecine dans cette ville de la Mauricie, a plaidé coupable aux accusations qui pesaient sur lui. Il réclamait une peine inférieure à la peine minimale prescrite d’un an de détention pour l’un de ses crimes parce que celle-ci signifiait pour lui l’expulsion du Canada. Il a tenté de faire valoir que cette peine minimale était cruelle dans son cas, donc inconstitutionnelle. Le juge David Bouchard a rejeté cette prétention. Ibrahim a porté cette décision en appel pour ne pas être retourné dans son pays, selon ce que rapporte le 98,5 fm. Une personne ayant le statut de résident permanent au Canada est déportée si elle est condamnée à six mois de prison ou plus, rappelle la station de radio sur son site internet.